Dimanche 20 Novembre

Voilà, le Fukov est rentré à la maison!!!... Sacré périple! Et qui se termine bien et en douceur. Pas désagréable ma foi! En accostant au ponton de Fukovland, j'ai ressenti un petit pincement au coeur. Et un zeste de fierté aussi je dois l'avouer, car un bon marin est celui qui mène son bateau et son équipage à bon port, et sans trop de casse. Rien à dire de ce côté là puisque le fuky est revenu à l'emplacement exact qu'il avait quitté il y a quatre mois, L'équipage se porte bien et Prudence est toujours là, et cette fois-ci, le Fukov est rentré par la mer et dans un état nickel. Rien à dire, nous avons fait du bon boulot!! La dernière fois, le fuky est revenu à son emplacement, l'équipage aussi. Mais bon... légèrement amoché quand même et puis il n'était pas revenu par la mer, ce qui est un tout petit moins glorieux. En fait, Je crois que le Fuky a du vouloir me remercier de l'avoir remis à l'eau malgré ses déboires napolitains et de lmui avoir fait confiance pour un nouveau voyage. du coup, il a été parfait d'un bout à l'autre du voyage. Comme on dit par chez nous, il a assuré sa race. Je lui en suis très reconnaissant!!! Bon, il est quand meêm sacrément crasseux. Et humide aussi. Assez odorant il faut le dire. En gros, j'ai pas mal à faire avant qu'il soit de nopuveau nickel. ... Mais que sont ces détails comparé au beau voyage que nous venons de terminer en beauté, sans problèmes graves??? Que dalle! Bref. Depuis le dernier épisode relaté sur ce site, il s'est passé pas mal de trucs. La distance parcourue n'a rien de phénoménale mais l'équipage et la météo m'ont causé quelques soucis.... Mon compère Benvoui m'en a fait voir de toutes les couleurs. Et pas mal de noir.... Un matin, je me lève: plus de Damien à bord. Rapide inspection: ces rares affaires et les bouteilles d'alcool ne sont plus à bord... Merde! Il a filé à l'anglaise, c'est clair. Rien de bien alarmant à priori, surtout que je lui avait bien précisé que je voulais finir mon périple par deux jours seul en mer. Oui mais voilà,... Les deux jours précédant, il m'avait un peu ouvert son coeur et m'avait révélé combien il souffrait et combien il était déséspéré. L'alcool était sa seule façon de s'extraire momentanément de son malheur, son seul moyen de dormir sans faire des cauchemars affreux, son seul ami car il lui évitait de ne voir dans sa vie qu'une suite d'échecs inévitable. Il m'a fondu en larmes dans les bras et j'étais bien en peine pour le réconforter après lui avoir clairement précisé que je ne pouvais pas l'emmener en mer étant donné sa consommation excessive d'alcool. Il m'a conté en détail les plans pour son suicide prochain. quoi que je dise, il avait pris sa décision, il n'en pouvais plus, etc.... Charmant programme... conclusion, quand j'ai vu la couchette babord vide au matin, je me suis un poil inquiété, ca semble logique!... Du coup, j'ai écumé la ville, j'ai mené mon enquête qui m'a menée jusqu'en espagne pour tenter de le retrouver et de le ramener à des pensées moins noires. Et surtpout pour éviter qu'il ne fasse le grands saut... Peine perdue. Heureusement, j'ai pu contacter ses parents et j'ai su par leur intermédiaire ce qu'il s'était passé. De même il a compris que je l'estimais et s'est mis d'autres idées en tête. N'empêche, cette histoire m'a fait stresser pendant deux jours et m'a appris bien des choses. Heureusement le membre le plus discret de mon équipage, la petite Prupru, est resté tout du long fidèle a son poste, sans que la moindre idée morbide ne vienne troubler sa quiétude. au moins de ce côté là, pas de souci à me faire. après cet épisode, j'ai décidé de visiter un peu l'étang de Narbonne. Ca tombait bien, en ce WE du 11 novembre, Matelalph, couple habitué du fuky était dans les parages. Delalph étant une fine connaisseuse de l'étang, on a pû mener une petite exploration de ses multiples iles. L'étang n'est pas immenses, mais il y a de quoi faire. Et puis c'est agréable de naviguer à la voile au milieu des terres. Surtout au milieu de cette bonne vieille garrigue méditerranéenne... Ah la la ce que j'étais content de retrouver ce bon vieux Sud.! Sur le canal de la Robine, pour rejoindre Port la Nouvelle depuis Narbonne, j'exultais. Le canal serpente au milieu des étangs, avec des falaises au fond du décor, c'est trop beau. De la pure nature méditerranéenne. Là j'étais bien content d'être de retour.... Ensuite, le temps s'est mis contre nous. trois jours de pluies diluviennes sur l'Aude! Le Fuky, bien amarré au fond de l'étang, dans lke sympathique port de La Nautique, a tranquillement a ttendu que sa passe. Enfin... Tranquillement est un bien grand mot! Avec la pluie qui n'arrêtait pas et la mer qui refusait les eaux de l'étang pour cause de Marin ( vent d'est Humide), les quais se sont rapidement retrouvés sous l'eau. Moi, j'étais coincé dans le Fuky sous cette pluie, ne pouvant même pas aller à terre bien qu'au port: le comble! Ca a duré deux jours!... Puis dès que la météo s'est améliorée cassos! Merde quoi, il a fallu que j'arrive dans le Sud pour que la météo devienne pourrie! Je retourne en Bretagne, si c'est comme ça!!! Enfin. En tous cas, dès qu'une lueur de soleil s'est pointée à l'horizon j'ai dit tchao aux gars bien sympa du port direction plein sud vers la sortie de l'étang. J'ai oublié de préciser que si l'étang est navigable il y a un petit passage très délicat affectueusement surnommé "Closk". Il s'agit du dernier kilomètre avant de sortir de l'étang. L'étang se rétrécit pour ne laisser qu'un petit chenal qui passe sous le pont de chemin de fer avant de rejoindre le port de Port La Nouvelle qui communique avec la mer. Pour passer closk d'une traite, i_l faudrait être un demi dieu. La surface est hérissée de pieux plantés de manière totalement aléatoire dans le fond de l'étang, n'ayant aucune signification; et le fond est constellé de banc de sable qui ne laisse que quelques dizaines de centimètres d'eau, tandis que là où c'est un peu plus profond, il y a rarement plus de 90 cm.... En fait c'est un labyrinthe. On voit la sortie dès l'entrée mais on n'a aucune ideée de comment faire pour passer. Le seul indice, c'est qu'il ne faut pas aller tout droit. On sait par ailleurs qu'il y a certains pieux entre lesqules sont tendus des filets à anguilles, que certains autres pourraient ( c'est une supposition) marquer un semblant de chenal destioné au pêcheurs, et qu'enfin d'autres sont brisés sous la surface et donc sont indetectables à moins de se les prendre.... Charmants programme. Avec par dessus le marché un courant relativement important dus au vidage de l'étang après l'épisode de pluies diluviennes. Ledit courant rendant tout échouage sévère très embêtant car il signifie une baisse régulière du niveau d'eau.... Vers 15h , je me suis engagé dans Closk, aporès avoir baissé le mât vite fait. Il m'a fallu près de 54h pour en sortir. Je me suiséchoué quelques fois, j'ai du me foutre à l'eau avec mon baton sondeur pour explorer les environ et tenter de repérer un passage où la profondeur augmentait (eau à 13-14 °C... = gelée!). a certains moments, je me suis laissé dériver moteur éteint, car apparemment cette méthode à fait ses preuves dans le Rio Négro (qui se jète dans l'amazone) poour se faufiler entre les multiples bancs de sable. Bon là, il faut avouer que la technique Rio Negro a rapidement trouvé ses limites. En fait, même quand ça passait, il n'y avait que 5 ou 10 cm d'eau soius les quilles... Au final j'y suis arriver sans casse, mais avec une dernière petitre frayeur lors du passage sous le pont de cvhemin de fer. Le courant y était super violent, de biais et la hauterur libre à peine plus haute que le Fuky dématé. J'ai failli me prendre une pile du pont. Heureusement je commence à maitriser les manoeuvres au moteur et avec quelques cpoups de gaz et de barre moteur bien placé, j'ai à peine touché avec l'extrémité du mât!!!! Ouf!! Putain! j'étais content de rejoindre la mer!! Qu'on ne me dise pas que les étangs sont pour les tapettes!! En tous cas par fortes eaux.... après ce jour d'accalmie, la tramontane s'est levée: impossible donc de sortir en mer avec des avis de coup de vent à fort coup de vent prévus... Tout le monde le sait, un bon marin doit savoir attendre. Une fois de plus, j'ai su. Maintenant, je prends même du plaisir à attendre. Je lis, j'écris, je vais me baladder. Rien ne me tracasse vu que de toutes façons c'est indépendant de ma volonté; et puis, c'est toujours la bonne occase pour arpenter un peu les bars. on y fait toujours des bonnes rencontres. Le jour d'avant le départ (jeudi soir) je suis parti taxer quelques clopes, mon portefeuille et ma tabatière étant vides. Au café de France, vlà pas que je tombe sur trois énergumène aussi marrant qu'à moitié débiles. Résultat des courses, je suis reparti avec un demi paquet de tabac et quelques coups dans le nez. Et en plus je me suis bien marré!! Vendredi 7h du mat: départ pour Montpellier. Un grand moment que j'attend depuyis pas mal de lurettes. Je croise un énorme cargo russe dans la passe d'entrée du port et je me fait jeter par le gars du port car je tente naïvement de passer en même temps que lui . "Monsieur, faites demi tour tout de suite, immédiatement! vous avez pas vu les feux? (non. c'est quoi?) prenez garde, c'est 500 euros d'amende!..... " Bon OK OK j'ai compris, je fais faire des ronds dans l'avant port et en p^rofiter pour assister à la manoeuvre de ce monstre. Ca c'est un spectacle dont je ne me lasse pas: regarder les manoeuvre sde port des gros bateaux. Avec tous les petits remorqueurs qui s'activent autour en tous sens, comme des mouches, allant de droite et de gaughe, poussant, tirant comme des bêtes de somme. Et puis les lamaneurs qui viennent chopper les amarres dans leurs micros zodiacs, l'équipage qui guette sur le pont... C'est un beau ballet aquatique! N'empêche, le Fuky passait tranquillement à côté du monstre dans la passe! Enfin.... Navigation méditerranéenne..... Ca faisait longtemps. Je faut le pilote, j'essaie de mettre un peu les voiles mais le vent hésite à se lever. Et il hésite un peu sur la direction. Au début, c'est du N-W, parfait donc, puis ca tourne doucemlent au nord et ca finit au N-E, en plein dans la gueule. La mer est tranquille J'en profite pour regarder le paysage (ah, c'est chez moi, le retour. Que c'est beau...!) Je me la fais à la Ulysse qui rentre à Ithaque après des années et des années d'errance sur les flots. J'en pleurerais presque.... Mais pas tout à fait quand même: j'attends d'être arrivé, on ne sait jamais... Eh oui, La Mediterranée... Petite vicieuse sous ses airs débonnaires, ne l'oublions pas! Ca loupe pas, une fois de plus. le vent tourne et se met dans notre nez, puis iol se met à forcir: 4; 5; 6 beaufort. La mer se lève et le fuky tape dans la vague. Putain, merde! je peux pas avoir un vent correct pour mon retour au bercail... C'est gonflée Madame Med. Après deux trois heures au près serré, a faire presque du surplace en se prenant plein de flotte dans la gueule, je décide de rallier Sète qui semble toute proche dans la nuit. Je fout le moteur et je prie un coup. L'essence est bientôt vide et je n'ai pas de cartes de la Méditerranée, étant parti à la base pour l'Atlantique. Petit coup de stress: je ne trouve pas les feux du port. Ces batards ont changé les éclats du feu tribord. pendant 10 minute, je l'ai confondu avec le feu du milieu de la digue. En fait, comme je connais le port, le stress est assez limité; c'est surtout pour le fun, histoire de se faire un peu d'adrénaline avant le retour à Lattes. Arrivée trempé et congelé au port, amarrage délicat et raviolis bien chaud. C'est le gros bordel à l'intérieur mais je ne range même pas car de toute façon je prends le canal demain et demain soir à Fukovland, je devrais ranger et nettoyer de fond en comble. Oh...c'est bon, quoi. Un peu de laisser aller de temps en temps, après la stricte discipline atlantique, c'est permis, non? Samedi: dernier jour de nav. Le Lez se profile et bientot l'étrave du Fuky se glissera amoureusement dans le lit délicat de notre bien aimé Lez aux eaux douceâtres.... Je prends le Canal du Rhône à Sète, la météo ne m'autorise pas une sortie en mer aujourd'hui. Dommage... Mais au moins ca sera plus tranquille. Je tente le canal de la Peyrade pour éviter de passer par l'étang. Il y a un passage souterrain, le Fuky passe au cm en hauteur. Après, même scénario au pont de Frontignan. le Pont se lève une fois par jour et il faut y être pile à la bonne heure. Sinon tant pis, il faut poireauter jusqu'au lendemain, c'est vraiment bien fichu, y'a pas à chier!! Ca m'est déjà arriver une fois d'être coincé à cause de ces conneries d'horaires. Mais là je pensais bien réussir à passer en dessous étant donné le chargement important qui fait diminuer le tirant d'air du Fuky... Tu parles! il manquait facile 3-4 bon cm. Et si ca passe pas, ca pâsse pas, même à 1 cm près... Vous pensez bien que ca ne m'a pas refroidi! J'ai enlevé le mât et tout ce qui dépassait, j'ai recruté quelques gars sur le quai: un écossais de 120 kg et son chien, un jeune danois et un anglais à la retraite, tous navigateurs dans l'âme squattant avec leur bateau dans le canal et fier et noble équipage, nous nous sommes faufilé sous le sombre assemblage de métal rouillé. Il a fallu un peu peiner, pazsser un a un les boulons qui dépassaient mais le pont fut passé avec brio! Comme quoi, un peu de volonté et d'ingéniosité viennent facilement à bout d'un obstacle coriace.... Et puis ce fut la lente traversée des étangs dans la froidure de l'hiver, vent dans le nez jusqu'à ce que se profile le pont du Lez. Virage à babord et ça y'était... Le Fukov avait retrouvé les douces eaux du Lez... Snif Snif. Le voyage est fini. La terre et ses obligations tristounettes m'attendent. Pour le moment, c'est le rangement du fuky et son nettoyage intégral. Fou ce qu'il peut embarquer comme bric à brac ce bon Fuky. Si l'envie me prend, je ferait une liste de tout le matos que j'ai extrait de ses entrailles, vous verrez ca surprend!!! En attendant, n'hésitez pas à aller sur le forum pour faire vos commentaires (ou questions) sur le voyage. Et n'oubliez pas de jeter de temps en temps un coup d'oeil au site, dès fois que le Fukov serait reparti pour une nouvelle aventure sans crier gare...

Dimanche 6 Novembre oh que non!... Le Fukov ne fait pas de surplace. Ca ne lui sied pas. mais alors pas du tout. C'est dans ses gènes: une fois parti, il ne peut plus s'arrêter.... Nous sommes a Narbonne, en plein coeur de la ville. Quelques 600km après l'Ile d'Yeu. En 15 jours, je trouve que c'est une distance honorable! Nous voici donc dans le Sud, de retour au pays. Comme si de rien n'était, le Fuky va bientot retrouver son bon vieux Lez chéri et son port privé de Fukovland. La routine, quoi... Mais une fois de plus, le voyage fut épique et plein de rencontres. et si la navigation fluviale est incontestablement plus pépère, il n'empêche que nous en avons vu de toutes les couleurs. La traversée jusqu'à la Gironde fut une véritable parti de plaisir. un peu plus de 100 milles en 33h, presque tout à la voile. Eole nous a gâté, pour une fois et tout était si bien calculé que le vent s'est mis à virer au Sud à l'instant même où nous avons doublé la bouée d'entrée dans le chenal d'accès à la Gironde (de son petit nom BXA). On a foutu le pilote et avec notre collègue " arraché de la vie" on s'en est foutu plein la gueule: les bouteille de bière s'amoncelaitent pitroyablement dans le cockpit... Je rassure tout de suite les plus anxieux: le capitaine a conservé toute sa clairvoyanceet sa vivacité d'esprit d'un bout à l'autre de la traversée; naturellement! L'arrivée à Bordeaux s'est passé comme une lettre à la poste. En deux marée, avec étape à pauillac, on était rendu. Au même ponton où nous étions presque 3 mois auparavant. la boucle était quasiment bouclée. Plus de nouveaux horizons à découvrir, un banal retour sur nos pas nous attendait. 500 km de Canal; Latéral à la Garonne puis du Midi. Nous avons baissé le mât, récupéré le bidon laissé sur ce même ponton a l'aller et qui miraculeusement s'y trouvait toujours et installé le Fuky selon la configuration fluviale -un peu moins stricte et étriquée que la configuration mer. Voilà comment s'est terminé la deuxième partie du voyage du Fuky à l'Océan..... Restait la troisième....! ca débute mal: Branio m'abandonne sans vergogne pour aller satisfaire des abrutis des Assedic un peu trop pressés de le voir. je me retrouve donc avec mon compère Dam's. Fort sympathique mais sur lequel j'avais quand même des doutes quant à sa capacité à assumer le tâches du bord.... C'est la dure loi de la marine: quand il faut un équipage, il ne faut pas faire la fine bouche. Trouver sur le quai un équipier parfait -ou mieux, une équipière-, bourré de qualité, bon vivant mais quand même assez trash pour embarquer sur le Fuky, c'est carrément du délire fantasmatique, ou sinon, un sacré coup de pouce du destin!.... Mais bon, je suis quand mêm plutôt bien tomber: Mon compère ne râle jamais, il est prêt à tout, pas pressé et surtout fort sympathique et rigolo. Ca va. Par contre il aime un peu trop la boisson. Et c'est pas toujours évident de réussir une manoeuvre avec un matelot qui a la tremblote et le compteur d'énergie à zéro. hezureusement, sur le canal, on s'en sort pas mal. Pfou la la, on en a vu de belles! En résumé, on a croisé des gars sympa partout (sauf un très vcon, vers Valence d'Agen! il voulait nous lâcher les chiens!!!). des &éclusiers arrangeants, des vieux loubards sorti tout droit d'une chanson de Renaud, une charmante et fort généreuse Leila, un jeune déprimé que nous avons emmené faire un tour de 2 jours, histoire de lui monter un peu la vraie vie, ... Tout se fond dans un magma canalitique... mais en tous cas, tout s'est bien goupillé. On a souvent joué aux trappeur sur le bord du canal, avec nos magré sur le feu, plantés sur une tige de noisetier. On a paumé Prudence plusieurs fois, on a poireauté et encore poireauté. mais toujours elle est revenue. Enfin. C'était bon. Même très bon et je crois que je ne vais pas tarder à me le refaire ce bon canal. Surtout à la morte saison: il fait encore souvent gbeau, les copuleurs sont ssuperbes, et on est tellement tranquilles..... Tout le canal pour nous tout seul. les éclusiers n'aveient en général que nous de toute la journée, alors on était toujours attendu et accueilli sympathiquement. On a tenu nos promesse: sortir du canal avant que ca ferme pour l'hiver. Demain matin, on sort à Port la nouvelle et c'est justement demain le dernier jour d'ouverture. beau calcul, n'est-ce pas? Pour l'heure, on est sur le Canal de la Robine, en plein coeur de Narbonne, et il fait un soleil radieux. Ah la la. Quel plaisir! Demain on rejoint la mer et il fait beau.... Que demande le peuple! (Il demande du bon vent ;-) !) Donc, retour prévu dans quelques jours: le temps de me faire une petite semaine de navigation en Méditerranée, histoire de finir ce périple en beauté. Et puis retour à Fukovland, avec foison à la clé. Ne crions cependant pas victoire trop vite, on sait que ca n'apporte que des emmerdements et des déceptions. A bientot donc, Pouir l'épilogue de ce voyage à l'Océan!!!!

samedi 22 octobre 2005 nous sommes a l'Ile d'Yeu. Grand départ pour Royan dans une heure et demi. le vent s'est enfin mis au nord-est et on va pouvoir descendre au portant. Ca fait plaisir un peu. Parce que vent dans la gueule ca commençait a saouler un petit peu.... L'Ile d'yeu a tenu ses promesses. Une fois de plus le séjour fut excellent et plein de bonnes surprises. Au dernières nouvelles on va meme repartir avec un nouvel equipier pour cette traversée. Ca va etre la fête a bord. On a récupéré le dernier clampin de l'Ile; un gars surnommé "ben v'oui". il est vraiment bon, et marrant... Mais alors quelle outre! Il est bourré non stiop. Il va falloir que je lui foute un harnais. On a fait sa connaissance qsur le parking de super-U. On s'est siroté un mouisseux et quelques bières et c'est bon! on est parti pour la soirée. Putain!! Quelle belle mine! On a terminé ce matin, au ti'punch sur le bateau de notre voisin de ponton de 65 balais: Alain. lui aussi, c'est un super bon. Il fait chier personne et mène sa petite vie d'aventurier quand ca lui pète. Il nous a raconté la Thailande et tous les sourires de là-bas. Cet hiver, il est parti la bas pour le tsunami, dans l'"ile de Pipi pour donner un coup de main. Il est tombé amoureux de c'pays. A 100% Putain, ca a l'air beau la-bas... Enfin bon. on arrete les conneries et on appareille: y'a 40 heures de bon vent puis ca revient dans la gueule, faut en profiter!!! On s'est déjà pris du force 6 dans la gueule toute une nuit pendant la traversée Loctudy- Belle Ile. On a pété un foc et la grand voile a encore pris pêche (si c'est possible d'être encore plus pourrie qu'avant!). Alors maintenant que le vent est bon, on s'arrache. L'Ile d'yeu c'est super, mais faut etre costaud pour tenir. Ou ermite mais ca c'est pas notre cas! Alors a la revoyure les gars. Prochaine étape: Royan, la porte du Sud. A 100 milles environ. 75 M au sud puis 25 a l'ouest, pour éviter les bancs de la mauvaise. arrivée prévue demain vers l'aube, voire avant. Et puis la gironde, 1 jour et demi , puis Bordeaux, la garonne, et enfin le canal où on va pouvoir sécher tranquillement. Allez. A bientot montpel' PS: oubliez pas: y'a un forum ou vous pouvez laisser une trace de vot' passage. ben v'oui!

mardi 18 octobre 2005 Ca y est, c'est le départ. Adieu la Bretagne, pour de bon ce coup ci!... Snif snif!... quitter un si bel endroit de navigation, ou il resterait encore des milles et des milles de cotes etonnantes a découvrir... ca fait un petit pincement au coeur... Je songe déjà a y revenir un jour (.. Inch'allah Bien sur!), et le Fuky doit avoir la meme idée en tete. On est resté finalement bien plus longtemps que prévu dans ce pays de marins et de fine pluie. on y était tellement bien installé... au coin du feu, ou au comptoir du bar "le Ronceveau"... On a quand même réussi a trouver un peu de temps pour naviguer. Parfois sous le frigorifiant crachin typique du lieu, qui vous mouille jusqu'aux os. Mais d'autres fois sous un soleil digne de la Méditérrannée. Hier, 16 octobre, on s'est même baigné en mer au large des Glénan, température de l'eau: 18° celsius! Plutôt correct, non? En ne naviguant pas, on a quand mêrme réussi à paumer une ancre, qui s'est refusé à se décrocher d'un quelconque cable rodant dans les fonds marins... la garce! On l'a abandonné comme une belle infidèle qui s'en va voir ailleurs après qu'on l'ai choyé tendrement au quatre coin du monde, après milles aventures communes! Putain!! Ces 3 derniers jours, Lipouf nous avait rejoint pour un WE prolongé. On est allé se replonger dans l'Amazonie bretonne, toujours aussi coriacve... ;-) Puis on est parti se faire une virée aux mythiques Glénan: extra méga top! par bonne brise, on s'est embouqué l'étroit passage des pierres noires, aux près vers le Nord-est, a raser les rochers...! Trop bon... Bref le temps internet presse On part pour l'ile d'yeu (100 milles au sE tout a l'heure, a plus

mardi 11 octobre 2005 Le Fukov est a Loctudy, dans le Finistère sud. Autrement dit, il a atteint la pointe de la bretagne. Plus de 4° de longitude west. C'est pas grandiose, ca? Nous avons atteint la Bretagne, il y a bien une semaine et depuis nous nous régalons. Soit- disant, il ferait toujours froid et pluie en Bretagne. J'ai cru à cette légende pendant longtemps, moi aussi. Mais maintenant, je peux vous affirmer preuve a l'appui qu'il n'en est rien: il fait toujours beau ici, et toujours bon! Si si!!! Enfin, presque toujours... La seule critique que l'on peut faire, c'est l'humidité. Toujours humide, partout. Et ca s'immisce en vous, dans les habits, les doussins du fuky. Une seule parade: fermer le fuky et s'enfermer dedans. Bien au chaud, et se faire un thé pour réchauffer l'atmosphère. En ce moment, c'est royal. On squate chez Gwenn, la copine bretonne de branio, qui a justement une maison de vacances dans ce bout paunmé de Bretagne. Pile, là où nous avions prévu d'aller... C'est la maison de famille, et il y a tout ce qu'il faut là-bas pour des marins en manque de terre: Une immense cheminée, une machine à laver, de l'eau chaude et des baignoires.... En plus, pour ne rien gâcher, la maison est super jolie (et Gwenn super gentille). Une bonne baraque traditionnellre en pierre sombre qui donne direct sur la plage... où nous avons mis le fuky au mouillage tranquillou. Du coup, il suffit d'un petit coup d'annexe (il y en a une chez gwenn aussi!!) et nous voici a bord. Et un autre petit coup pour revenir a terre et aller se caler au coin du feu dans l'immense cheminée... c'est pas la belle vie, ca, hein? a la fraiche!... ... Et c'est aussi un putain de coup de cul! Bref?. Le voyage jusqu'ici a été vraiment bonnard. Voici rapidement l'itinéraire. De l'Ile d'yeu, nous avons tracé direct sur Belle-ile, a 60 milles dans le nord-ouest. Voyage super, bon vent de nord-est a est, nuit de navigation pepère, a surfer sur les vagues à 4, 5 voire 6 noeuds. Puis réveil en pleine mer, entourés de dauphins. Petite rencontre inopinée avec la vedette des douanes qui ont foutu le fuky sens dessus dessous mais sont reparti sans nous mettre la moindre petite contravention!!! (alors qu'on n'était pas en règle sur des tonnes de trucs. A commencer par le fait qu'on était à plus de 15 milles des côtes pour 6 autorisés, avec une survie périmée...). Mais bon, il n'ont trouvé ni armes ni drogues et ça leur suffisait apparemment pour nous laisser repartir libre comme des oiseaux du large. A Belle-Ile un dauphin nous a accompagné jusque dans le port où nous avons fêté notre arrivée en Bretagne a l'aide d'un mousseux digne de plus grands navigateurs... assis sur le quai de pierres noires en attendant la marée haute, fatigués mais heureux, le coeur ouvert a toutes les discussions avec les inconnus curieux... Le lendemain, on n'a pas pu aller très loin: 4 milles après le départ, une vedette de la sécurité vient nous détourner: "vous n'allez pas plus loin, l'armée procède à des tirs de missiles. demi-tour les gars!" OK Mec! que l'armée fasse ses délires, on passera de nuit!" En fait, ca tombait bien: le temps et le vent étaient pourris et ca nous a permis d'aller nous caler dans une crique sauvage, sublime, au Ster Wrach, juste en dessous du Phare des poulains. Un coin superbe de lande rase et de falaises qui doit etre redoutable par mauvais temps. Ici, des artistes sont venus s'inspirer: Sarah bernhardt, des peintres impressionistes. ils avaient bien raison ceux-là! Nuit à l'échouage, tranquille. Bavette de boeuf et patates a la slovaque. jeudi 6 octobre: traversée Belle-Ile - Benodet.Lever 5h1/2. Puisque le vent est favorable, autant en profiter pour rejoindre au plus vite l'ouest. Quand le Fuky sera allé à Quimper, but du voyage, nous pourrons aviser sereinement pour la suite. Travesrsée sur une mer d'huile, sous un soleil de plomb, sans vent... C'est ca l'atlantique: octobre en T-Shirt. Atterissage pas évident sur Benodet. De nuit, avec des pavés de roche a éviter et une carte très générale de la zone datant de 1927... Mais on arrive sans casse. bien, naze quand même. Amarrage dans la fort courant de la rivière de l'odset, au port de plaisance rive gauche. vendredi 7: exploration amazonienne de la rivière de l'odet. C'est tellement trippant que ca se raconte pas. Sachez juste qu'on se croirait au Canada, qu'on s'est perdu dans des méandres sauvages de cette jungle et que le fuky fut transformé en boite de nuit géante dans un courant de 6 noeuds facile... Quant a la ville de quimper, nous l'avons atteinte : c'est beau et nous en repartîmes aussi sec préssés d'aller explorer le monde magique des forêts bretonnes. Finalement, nous avons atterri à Loctudy, un peu plus au Sud et nous filons des jours heureux en attendant que le temps (qui s'est fait un peu moins tendre), redevienne sympa avec nous. dernier trip en date: partir 15 jours en mer du nord ou d'écosse avec les pêcheurs du coin, rencontrés au bar (une sacrée descente!). découvrir la dureté des mers septentrionale et la vie de marins sur un chalutiers... Si c'est vraiment faisable, c'est une occsion a ne pas rater; une belle occasion pour se trouver en tete a tete avec la puissance des élements ("10m! tu me fais rigoler! C'est pas 10m qu'elles font les vagues, là-haut! mais 20, 30m! Vous me faites rigoler avec votre plaisance"!" Enfin... La bretagne, c'est bien, c'est super beau, et le Fuky jubile d'etre arrivé si loin....

Lundi 3 octobre 2005 le Fukov est à l'Ile d'Yeu, par plus de 46 degré nord et au delà du 2 eme méridien West.!!! A bord: Antoine et Brano, direction la bretagne!!! Nous avons bien retrouvé le Fuky a Marans, comme prévu, le dimanche 25 septembre, après un voyage ôi combvuien galérant. Mais nous fumes bien récompensé car le Fukov était là, en parfait état, à se balancer au bout de ses amarres. Le temps de quelques réparationsd, préparations et avitaillement, nous métions les voiles dès le lundi pour la Rochelle. Belle redescente de la sèvre Niortaise et passage sous le pont de ré tranquille. A la Rochelle, le Fuky s'est refait une beauté, pour pouvoir navuiguer en sécurité dans les eaux froides de l'Atlantique Nord. Brano s'est offert le GPS supra moderne et la VHF (le tout pour 200 euros! yes!!) Moi j'ai offert à fyuky un beau compoas de cloison rétro-écklairé (un mini C pour les connaisseurs). Sachant que le pilote auto marche et que nous avons un vieux GPS de rechange, on peut dire que nous sommes parés pour aller loin!! Bref. Après une belle traversée à la voile, arrivée à l'île d'Yeu, Vendredi soir à minuit. Le bonheur, revoir le berceau de la Fleur de Lampaul.... nous nous attendions a trouver une ile un peu morte en cette saison. Que Nenni!! Ce'était la grosse ambiance sur le port... Et ce n'était qu'un début!.... (??) On se fait un jeune pote qui vient tripper sur le Fuky et puis dodo au port de plaisance. Car demain samedi, une mega fista nous attend: la fete du THON!!! Apparemment, on est bien tombé! .... Effectivement, ce fut mémorable. Pour ma part, je suis tombé dans le port de joie et d'alcool. La bragne était bien fait lui aussi. En tous cas, super sympa: thon a volonté, grillé sur barbecue, au )prix symbolique de 1 euros. la régalade. Avec un morceau de beurre demi-sel... Accompagné dfe vin blanc ( pfou...!) et surtout de chants de marins venus de toute la Bretagne pour mettre l'ambiance. Tout dans la rue, tout gratos, tout super sympa!!! on reviendra.... Maintenant, c'est lundi, le vent du Nord-ouest a un peu faiblit et surtout il s'oriente à l'est. Du coup, ce soir, nous recommençons notre vie de marins. Ca va faire du bien car l'Ile d'yeu, meme fort sympathique, était un peu violente!!!. Direction, Belle ile, à 60 milles au Nord Ouest. On devrait y etre demain soir si tout va bien. On vous donnera des nouvelles.

SEPTEMBRE 2005
Mercredi 21 Septembre 2005 Le Fukov est à Marans, dans les Charentes -Maritimes. Moi, son capitaine, je suis à Montpellier, sur les lointains rivages d'une mer si différente... Il est là-bas depuis presque 1 mois, et il attend que je vienne le rechercher pour le ramener à Montpellier. Je devrais l'y retrouver dès ce WE et si tout se passe bien, dans moins d'une semaine, nous serons de nouveau sur les flots pour de nouvelles découvertes atlantiques. Le plan est d'aller faire un tour dans le sud de la Bretagne avant de s'en retourner par le même chemin qu'à l'aller: descente de la côte Atlantique, Gironde, Garonne, Canal latéral à la Garonne, Canal du midi, canal du Rhône à à sète et enfin... Le Lez. Voilà pour le plan. Sera-t-il réalisé dans ses moindres détours? j'en doute, car les plans, sur un bateau, sont très souvent déjoués.... C'est d'ailleurs pour ça que je ne donne pas plus de précision sur la destination bretonne du Fuky. Ce coup-ci j'embarque à bord un équipier de choc: Brano, dit la Bragne slovaque. C'est un équipage qui promet de rudes et belles équipées. Et qui sera à coup sur sans peur (mais je doute qu('il soit aussi sans reproche...). Ce qui je l'espère, nous permettra d'aller loin. Le seul danger à craindre dans une équipée de ce genre, ce sont les autorités. Car malgré son âge vénérable, le petit Fuky n' a pas l'autorisation d'aller bien loin des côtes. Et il va de soi que ce n'est pas ce genre d'autorisation de papier qui pourrait diminuer son ardeur! Grises douanes, affaires maritimes à la robe outremer, vous me compliquez la vie!... Ô Misère, Sur toutes les mers, Vos couleur délavées me font frisonner. Et s'il devait advenir une rencontre entre nous, je crains que nous ne dussions sortir l'artillerie et vous lâcher une volée de boulets rouges!... Mais Dieu fasse que nous n'en arrivions pas à de si fâcheuses extrémités. Car à n'en point douter, cela se terminerait pour moi par une situation peu confortable et peu enviable. Enfin.... La déesse Frigg et la Bonne Mère, qui veillent sur le Fuky avec amour, sauront je suis sûr nous éviter ce genre de surprise désagréable. Pour l'heure, je prépare mes bagages en songeant aux petites améliorations qui pourrait être utiles pour ce voyage vers le Septentrion. Une bobine de charge par exemple, à brancher sur le moteur Charles, afin de nous fournir un délicieux 12 Volts dès que l'engin fonctionne. Ou un système de prise de ris qui serait assez utile étant donné que l'ancien sytème (bôme à rouleau) a lâché. Ou encore des verres en verre pour remplacer ces maudites gamelles en plastoc dans lesquelles nous fûmes fort souvent contraints de boire le divin vin ou d'autres nectars rares. Bref. Aujourd'hui, le site du Fukov se réveille, après une torpeur de plusieurs mois. Même si les autres rubriques ne sont pas à jour, je tâcherais de tenir, dès que l'occasion de présentera, ce journal de bord. Vous pourrez ainsi suivre ses périgrinations atlantiques , les péripéties drôles ou malheureuses qui font le sel de l'existence aquatique. Après tout, c'est la raison d'être de ce site: COMMUNIQUER. Sinon, si seul importe le compte rendu final des faits, vous n'avez qu'à venir me voir et je vous file le journal de bord en guise de livre de chevet (ce qui est une solution fort louable, par ailleurs). ;-) Donc, à bientôt sur le site du fuky, rubrique carnet de voyage, sous-chapitre journal de bord!


JUILLET 2005 Le Fukov est en route pour l'Atlantique. Après 15 jours tranquilles sur les canaux, nous sommes enfin a Bordeaux. L'Atlantique est presque là. Nous puvons deja expérimenter la marée et ses forts courants pas evidents a maitriser. Tout se passe bien a bord. Prochaine etape: la Rochelle. Bon vent a Tous.


AVRIL 2005 Salut a Tous. le fukov se porte bien a l'ombre d'un grand pin, dans un jardin ensoleillée. quelle vie de patachon! sa remise à l'eau est prévue pour le samedi 28 mai. Elle sera naturellement suivie par une fête a Fukovland (sur les bords du Lez) pour fêter la fin du voyage du Fukov et son retour au fleuve originel. Vous êtes tous les bienvenus. Essayez quand même de prévenir un peu à l'avance pour l'organisation. La semaine du 21 au 28 sera consacrée à la remise en état de la coque du Fukov. Les bonnes volontés avides de travail manuel seront acceptées sans discrimination aucune. Flo et moi vous attendons.... A bientot.


MARS 2005
mardi 15 mars Le Fukov se porte bien. Il est heureux d'être au sec. Voila pres d'un an qu'il était sur l'eau. Et pour un vieux comme Fuky, qui plus est habitué à se prélasser sur les berges, cela représente beaucoup de fatigue et jamais de repos.... Apparemment, il est donc relativement content de pouvoir enfin se reposer. Plus besoin de penser constamment à la solidité de l'amarrage, plus besoin de se tracasser pour savoir quel vent va venir, enfin pouvoir se poser dans une position fixe, sans être balotté de droite et de gauche, ne plus risquer d'éperonner le quai ou de raper ses flancs sur un quelconque bout de terre... Le panard, quoi! j'ai même l'impression que le Fukov s'est tout bonnement endormi.... ...Au fond du jardin, sous le grand pin, il goûte pleinement un repos mérité. -------------------------------------------------- Le temps file vite sur la terre. Il est temps de mettre à jour ce journal de bord qui contient quelques trous d'importance certaine! Voici donc la relation des derniers instants du Fukov sur l'eau, de sa mise à terre et de son voyage de retour au bercail effectué sur une remorque à travers l'Italie. Rappelons les faits: aux dernières nouvelles, le Fukov est toujours sur l'île de Procida, marina di Chiaiolella, dans le Golfe de Naples; très endommagé, en particulier sur le flanc tribord, mais cependant toujours à flot. Il lui faut rejoindre le port de Baia, sur le continent, a 8 milles de là, pour y etre mis a sec et chargé sur une remorque qui doit le ramener à Lattes. Nous sommes le 18 fevrier 2005, le Fukov doit appareiller demain matin, sous voiles seules....

samedi 19 fevrier Lever à 7h pour ne rater aucune opportunité de vent favorable. Manque de bol, le vent est non seulement défavorable, mais le temps est mauvais, avec de fortes rafales, beaucoup de pluie et même de la grêle. Ca continuera toute la journée, avec de brèves accalmies. A chaque accalmie ou a chaque fois que le vent tourne dans la bonne direction, la tension monte: est-ce que je peux partir? est-ce raisonnable? le vent va -t-il demeurer stable? Il faut absolument que je sois demain à Baia pour y retrouver Flo et Alex avec la remorque, louée pour 6 jours seulement; à coup de 50 euros par jours... Il faut que je parte! Encore faut-il que ce soit possible.... Pour sortir du port: 3 solutions: - a la voile pure: très délicat car il faut slaomer entre plusieurs pontons. Pour ça, il me faudrait un léger vent de W à N. - à l'aviron: possible s'il n'y a pas de vent du tout - me faire remorquer jusqu'au dehors par un pêcheur: il faut trouver un pêcheur qui sorte, et qu'il accepte... Finalement, le temps est vraiment trop défavorable et je passe la journée au port. Je prépare tout pour la traversée qui promet d'être délicate.J'installe un mouillage à portée de barre. je fixe un palan amovible à fixer sur l'avant avec le hauban défaillant pour remplacer le cas échéant l'étai qui lacherait. je débarasse les affaires des équipets tribords qui vont se prendre de l'eau. je prépare une solide lampe à pétrole pour hisser en haut du mat si la nuit me prend. etc... J'informe aussi Antonio, le gars du chantier adjacent que je vais partir et le remercie. j'ai le droit à un laconique OK en guise de réponse. Pas bavard ces italiens.... Pourtant, il a été très gentil avec moi tout le tremps que j'ai passé ici. je m'endors en esperant que demain la météo ne se sera pas plantée une fois de plus. Elle annoncait force 2-3 W pour aujourd'hui....

dimanche 20 fevrier lever 6h. Il vente et le ciel est très menaçant. je m('informe auprès des pêcheurs: force 8 SW prévus pour aujourd'hui, avec orages. C'est pas gagné. Un pêcheur me dit que petrsonne ne sortira aujourd'hui et que je ne dois pas esperer qu'un pêcheur me remorque, et que de toutes façons, c'est insensé. Cool... La possibilité de rejoindre Flo aujourd'hui est sacrément compromise. Et je ne peux pas le joindre... Ca me fait stresser. Heureusement, vers midi 1/2, accalmie. Le vent se calme, les nuages s'éloignent (Il y a quand même eu de la grèle ce matin!). Un quart d'heure plus tard, c'est parti, les amarres sont larguées. A l'aviron, ça n'avance pas vite: je ne maitrise pas la godille! Une fois passées les digues, je me retrouve avec une grosse houle de face car le port est au fond d'une anse. Je passe 3/4 d'heure à essayer de m'éloigner des rochers, avant de pouvoir envoyer les voiles dans un très léger souffle. Je pars babords amures vers le S. Le vent forcit et j'embarque rapidement beaucoup d'eau par les ouvertures à tribord. C'est la galère. toutes les 10 minutes j'écope une cinquqntqine de litres d'eau. le vent fait n'importe quoi. Il va dans tous les sens sauf le bon. A la fin, il s'arête complètement et je suis encalminé à 500m dans le SE de Procida, en plein dans le canl de Procida, très fréquenté. Prières a Eole. Adieux a procida. J'ai tout mon temps. La nuit tombe et je réussis tout doucement à arriver de l'autre côté du canal, après quelques frayeurs au milieux des ferrys qui me passent à 100m au plus, sachant que je suis sans lumières.... Enfin du côté continent, il me reste quelques milles à faire au milieu des parcs à moules. Une violente risée me tombe dessus, empli une fois de plus le bateau, fait se renverser la lampe à pétrole sur la carte qui commence à bruler!... au milieu des grosses bouées des parcs à huitres... C'est le bordel total, mais au moins ca file vite. Et c'est amusant de slalomer à 5 noeuds et dans l'obscurité au milieu des ces grosses bouées très rapprochées. enfin, les lumières de baia sont en vue. au près à 1 noeud, j'accoste tout en douceur et en lenteur. Flo et Alex sont arrivés depuis 1/2h. Timing parfait. Soirée dans le camion sous la pluie.

lundi 21 fevrier Il pleut... le grutage prévu aujourd'hui n'est pas envisageable: les gars de la coopérative du port ne travaillenet pas sous la pluie... On vide le Fukov entièrement pour le recharger dans le camion. Ca fait un sacré bordel!... et sous la pluie, ce n'est pas une activité particulièrement agréable. Prudence a investi le camion. c'est un nouveau chez soi chaud et sec!! Ca lui change du fuky! Sur le quqi, les vieux (et jeunes aussi) se succèdent et nous regardent oeuvrer avec un regard interrogatif. Diner à la pizzeria du coin puis soirée dans le camion, seul endroit valable car ni trop froid ni trop humide. Tout l'arrière a été transformé en un gigantesque lit plein de duvets et de coussins douillets. Qui'on y est bien avec la pluie qui miaule sur les vitres....

mardi 22 fevrier Il pleut sur la ville... le golfe de Pozzuoli est noyé dans une fine bruine. Quant à apercevoir le Vésuve, il ne faut même pas y songer. Pour le tourisme en Italie du Sud, c'est rapé, le dieu des nuages et de la pluie a manifestement décidé de prendre une revanche sur son compère Ciel bleu. Pas de chance, ça nous tombe justement sur la gueule... En fin d'après midi, petite accalmie. On en profite pour procéder au grutage du bateau. Les gars de la coopérative du port sont des pros. en moins de 5 minutes, le fuky se retrouve à 5 m de haut, les quilles à l'air. Puis sur la remorque. petite appréhension car la remorque est théoriquement un peu courte. comme on ne sait pas exactement où se situe le centre de gravité du fuky, on espère qu'il tombe bien au niveau de l'essieu... En fait, ça rentre pile poil. Comme si la remorque avit été prévue pour. Pfou... on souffle! Après la traversée Procida-Baia, pas évidente maisbvcouronnée de succès, voici maintenant que nous franchissons la deuxième étape du plan "Fuky Back Home" sans problème! la chance est avec nous.... le convoi qui s'apprête à traverser l'italie fait presque 12m de long et doit peser 3 bonnes tonnes.... Vers 16h30 enfin, Adieu Baia, adieu Napoli. Adieu le plus beau Golfe du monde qui se cache sous un bas couvercle de grisaille. On embouque la voie rapide, et c'est parti pour l'épreuve d'endurance: 1350km à 50 km/h. le fukov se laisse tirer facilement, il suffit d'être attentif aux nombreux troius de la route pourrie. Dehors la campagne napolitaine défile sous la pluie, triste et misérable. dedans, ca ronronne. dodo à l'arrière avec Prudence et concentration à l'avant. les km filent, monotones. Les voies rapides s'enchainent, les conducteurs aussi. Enfin, pause vers 3h du mat, vers Grosseto, sous une pluie de plus en plus mauvaise.

mercredi 23 fevrier Même topo qu'hier. Fukov progresse doucement vers le Nord. Les conditions météo sont vraiment pourries. Il fait froid, il neige et il pleut. On traverse la Toscane sous la neige... on ne voit pas grand chose. Moi qui avais espéré un dernier voyage radieux pour le Fukov, à travers les collines ensoleillées de Toscane... Un peu après Pise, le soleil arrive enfin. pique nique sur une plage. comme d'hab Prudence cherche à se faire la malle, elle explore le décor de cette station balnéaire endormie. il faut la poursuivre sans cesse. mais bon. faut la comprendre. voilà trois jours qu'elle squatte dans le camion et elle en a peut-être un peu marre du bruit du moteur. on a prévu de passer la soirée à genes, chez la famille Bellelli. 100km avant d'arrivée, on a plusieursheures d'avance sur le programmé: qui l'eût cru? On décide alors de quitter l'autoroute qui coute trop chère.... idée débile car les routes sont enneigées dans ce piemont qui surplombe la mer. pzeu avant la tombée du jour, on se retrouve sur une petite route de montagne, bloqués par la neige. avec plus d'une tonne à l'arrière, c'est pas rassurant! On est bloqués. Impossible d'avancer sur la neige, impossible de faire demi tour avec la remorque sur cette étroite route. Quant à faire mùarche arrière, ce n'est tout bonnement pas envisageable avec la remorque. Bientot toute cette neige va verglacer avec la nuit... on fait poas les malins. finalement, on met au point un stratégème, avec une autre voiture qui passe par là. On met la remorque en travers de la route. On l'accroche avec cordages et palans à l'autre voiture. On détache le camion. on la fait pivoter, puis on fait passer le camion devant avant le la refixer dans l'autre sens.... ca a l'air simplemais c'est une putain de galère. car il y a toujours le stress que la remorque parte en chute libre etse mette à dévaler la route! Après ça, on reprend immlédsiatement l'autoroute sans hésiter. Et on arrive chez les belleli à la bourre... très bonne soirée (avec douche!!!) chez les Bellelli, au coeur de gênes. le Fukov se retrouve à 50m du ponton où il était amarré quelques mois plus tôt. Voilà une première boucle de bouclée...

jeudi 24 fevrier Rien que pour atteindre la frontière, ca nous prend jusqu'à la nuit! Pourtant on est pareti tôt. mais on perd quelques heures dqns un AR à Genes car Flo a oublier sa sacoche avec ses papiers. Ensuite, on longe la côte par la roiute du littoral. C'est joli mais qu'est-ce que c'est tortueux. Le Fukov parcoure à vive allure toute cette côte qu'il avit gagné dans la douleur, mille après mille 5mùois plus tôt. L'isolotto gallinara, Finale Ligure, Bordighera... On traverse toutes les stations de la Riviera Ligure. a force, on devient des pros de la conduite avec remorque. On se tape des petites rues en zig-zags, des violents montées en pleine ville. A chaque fois, ca passe limite, mais ca passe toujours. Tout compte fait, je suis sûr qu'on pourrait passer partout avec notre convoi exceptionnel. On finit en beauté par la traversée interminable de Ventimille, pleine d'embouteillages (sans compter ceux qu'on laisse derrière nous). Puis l'autoroute et... la France. Il fait nuit et le paysage est couvert de neige. ca y'est, on a réussi à ramener le fukov en france. Encore une petite ligne droite et la mission FDBM sera accomplie.... Aux alentourts de Draguignan, près d'un petit hameau de nom de Pérégrinages, évènement important: On passe les 300 000 km du camion!!! pause . baptème a la bière, photos puis c'est reparti; Notre équipage a fière allure: un vieux bateau amoché monté sur roues, un camion à la carosserie burinée par les milliers de km accomplis, trois zombies qui roulent depuis des jours et des jours, dans une espèce de transe, et un chat surexcité qui se demande ce qui lui arrive. ... C'est cet équipage loufoque qui vient se garer devant la porte du 3 rue des oliviers, à 4h du mat, sans un bruit. LM'étape 3 du plan fuky back home a réussi!!! on peut se coucher heureux. Et sans tarder.

vendredi 25 fevrier La dernière étape du plan se déroule comme sur des roulettes: l'installation du Fuky dans le jardin. Aidé par qulques bras amis pmassant par là, on fait tout simplement glisser le Fukov en arrière en graiisant bien la remorque. le plan est apparemment bien conçu, on y arrive sans effort et rapidement. Le Fukov est ARRIVE! Pour de bon. Il ne craint plus rien ici. incroyable! tout s'est déroulé sans problème. On rend même la remorque en avance!! Le voyage a été long et parfois délicat, mais au final, ce n'était pas la mer à boire. Ramener un Fukov par la route est décidément un sport bien plus reposant que la navigation en mer, c'est sans équivoque.


mardi 1er mars je suis de retour a lattes, en France, a la civilisation et sur la terre, depuis quelques jours. Ne vous inquiétez pas, vous aller bientot avoir des nouvelles du Fukov , de son periple pour revenir par la route et de son avenir. L'histoire ne s'arrete pas la en queeue de poisson. Il faut au moins que le Fukov rejoingne le Lez pour que lq boucle soit bouclée!... En attendant, je vous attend toujours sur le forum.


FEVRIER 2005


Vendredi 26 fevrier Ca y'est, le Fukov est arrivé à Lattes, cette nuit à 4 h du mat. Apparemment, il n'a pas trop souffert du trajet. Avec l'aide d'astucieux système, on l'a descendu cet après midi de la remorque pour l'installer... Dans le jardin de la maison familiale!!A Lattes!!!

mercredi 24 fevrier Ce soir, nous sommes a Genes. Bien au chaud dans l'apartement de la famile Bellelli (Sofia de la Fleur). Notre arrivee a été surprise: Nous avions bien prévenu Féderico mais celui ci n'ayant pas fait passer le message, ca a été òa grosse surprise pour les autres habitants de la maison. Aujourd'hui journée sur la route de 10h à 9h30 du soir. Pluie tout le long, neige. On se croirait en Scandinavie presque. Fukov Bloqué dans la neige, oublié de mettre les chaines (expedition!!!), puis finalement errance dans les voies rapides de Genes avant de trouver ou se garer (convoi de 11m de long!!) pres de chez les belleli. Plus la prochaine fois.

vendredi 18 fevrier Aujourd'hui, c'est le bonheur. Allez savoir pourquoi....Pleins de petites choses insignifiantes qui, au bout du fil forment un belle journée apres laquelle on se couche content et plein de vie. Deja, il fait super beau. Apres plusieurs jours sous la pluie et dans le froid, ca m'a fait un choc de me reveiller sous un ciel bleu. a midi, j'ai regardé le thermometre dans la cabine. 19°C!!! j'avais du mal a y croire, sachant qu'en general, ca oscille entre 6°C et 13°C au max en plein midi. sous ce soleil, Procida etait une fois de plus magnifique. Une ile sur laquelle on aimerais vivre. Et ma foi, je vais etre un peu triste de la quitter juste au moment ou je commence a la connaitre un peu. car je repars demain! apparemment, tout s'errange comme il faut pour la remorque, et Flo devrait arriver dimanche avec un pote, en camion suivi par la remorque. En fait, c'est de savoir que je vais reprendre la mer qui me rend tout sautillant ce soir!... Et comme par hasard ( il n'y a pas de hasard, c'est encore un coup de la Bonne Mere, pas de doute!), le vent devrait etre juste comme il faut: D'Ouest pas trop fort. Alors que depuis mon arrivée ici, il a été d'Est et du Nord perpetuellement. La traversee pour rejoindre Bahia, sur le continent va etre un peu acrobatique. Bateau en mauvais etat,pas de liaisopn coque pont sur tribord, voiles en sales etat et il ne me reste qu'un foc. Et surtout, pas de moteur pour manoeuvrer dans ce Golfe ultra fréquenté. Mais bon. Rien a foutre tant que je navigue. Ca sera meme encore mieux a la voile. Donc demain: Adios procida qui m'a gentiment hebergé trois semaines! Theoriquement, car les voies d'Eole sont impénetrables. Ne l'oublions pas. Pour tous ceux qui sont a tere: j'espere vous voir bientot.

Jeudi 17 fevrier je suis allé a Napoli hier. histoire de voir encore une fois cette ville folle. Mon diagnostic est bien vérifié: Cette ville souffre d'une folie chronique: hypertension, schizophrenie et toutes les psychoses du monde. mais elle s'en sort tres bien en vivant dans son monde etonnant!.... Moi, je me suis baladé au hasard des rues toutes l'aprem, malgré la pluie qui heureusement était moins forte que le matin. Et aujourd'hui, comme le soleil montrait timidement le bout de son nez, j'ai fait une belle balade dans l'ile. la visibilité ètait bonne et on peut voir Capri et les autres iles du Golfe sans probleme. On voit aussi la massive silhouette du Vesuve auréolée d'un bonnet de neige persistant. Tout ca, avec au premier plan, les agaves, la terre rouge, la mer qui se fracasse sur les rochers noiratres... et les milliers de citronniers. Quand je me leve assez tot, je vais faire un petit tour dans l'ile et je cueille deux trois oranges ou mandarines pour faire un jux au petit dej. C'est pas le paradis ca?

mercredi 16 fevrier matinée pourrie. Sous la pluie qui tombe a grosse goutte. figurez vous qu'hier il a .....neigé!!!!!! de la neige sur le pont du fuky! vous y croyez! Mais a part ca, depuis le debut de la semaine, c'est froid, pluie et humidité. j'en ai un peu marre. Surtout que le fukov n'est vraiment plus etanche depuis son accident. Il prend l'eau comme une eponge et je passe ma vie à ecoper. J'ai abandonné l'idée de m'assoire sur des coussins secs... Pour suivre le temps qu'il fait la ou est le fukov: http://www.ischiaonline.it/page.php?pag=WCAS03&sez=WEBCAM Fuky est juste deriere l'ile qu'on voit au second plan (pas le troisieme)

lundi 14 fevrier Le fukov est toujours a sa place dans le port de Chiaiolella. il va commencer a bientot trouver le temps long, et moi a l'interieur de meme. Il pleut depuis hier et cette nuit, j'ai eu le droit a un bon force 9 qui se dechainait hors du port et qui soulevait des petits tourbillons entre les petits pontons. Ca soufflait sec dans les haubans. heureusement, j'ai constitué un solide amarrage renvoyé au mat pour remplacer la bitte avant arrachée. Ainsi je peux dormir sur mes deux oreilles. le vent ne me fait pas peur tant que je suis sur Fuky. Par contre, la pluie qui s'insinue par les moindres interstices est un désagrèment bien pire. si vous avez suivi un peu les dernières nouvelles du fukov, vous devez savoir que le bordé superieur tribord, au niveau de la liaison coque pont a été complètement arraché. L'eau peut donc rentrer par là comme dans dans un moulin (a eau of course). J'avais colmaté ca preventivement en prévision de pluie a venir, avec du gros scotch costaud... mais que faire contre l'insidieux element liquide??... J'avais pris le temps de tout faire secher au moins a peu près, et voila qu'en une nuit de pluie, l'interieur ressemble a nouveau a un squatt plus qu'humide. Ca me rappelle des souvenirs glauques, lorsque j'etais a Genes, pendant 3 semaines sous la pluie. Du coup, je vis comme une bete sauvage: je suis crasseux comme un putois, je me contrefiche de l'aspect de mes habits tant qu'ils sont pas trop humides. Je lis les livres dont les pages ne sont ni pourries ni collées par l'humidité. S'il y a un coin trempé, je fous un tissu par dessus et basta... Puisque je rentre bientot a Lattes, je pourrais nettoyer tout ca correctement une fois la bas.

dimanche 13 fevrier Je vais vous raconter une hisoire complètement folle. C'est l'histoire d'un moteur qui s'appelait Marin-marie. Marin-Marie c'est le patronyme d'un grand marin breton du debut de ce Siécle. Sur Arielle et Winibelle, le premier à moteur, et le second à voile, il a accompli des tas de choses extraordinaires, plusieurs grandes premières qu'il n'a pu reussir que grace a sa tenacité et sa solidité. Citons entre autre l'invention du regulateur d'allure, la première traversée de l'Atlantique seul au moteur (exploit inégalé depuis a ma connaissance).... ce moteur donc s'appelait Marin-Marie depuis q'il avait démontré une fiabilité impressionnante au long cours. ...Mais un jour sombre entre tous, Eole vint a se dechainer sur l'esquif qui acueillait Marin-Marie. On ne sait pour quelles raisons, Eole et son compere Neptune avaient la rage ce soir là et ils envoyèrent valser la frèle embarcation sur laquelle Marin-Marie avait installé ses pénates. Ce fut un dechainement d'une violence rare, et le rafiot pris le rocher et l'eau pendant des heures, semblant plus d'une fois pret a sombrer. Marin-Marie lui, suspendu au-dessus de cette onde bouillonante et pleine de rage ne tint pas longtemps. Une vague plus forte que les autres l'envoya cogner brutalement contre un quai de beton sur lequel il rebondi plusieurs fois jusqu'a ce que l'epaisse armature qui le reliait au rafiot finisse par ceder. Et Marin-Marie sombra, ayant a peine le temps de commencer une prière au Dieu du Gazoil. Un mois passa. Son propriétaire vint recuperer le rafiot. Puis deux semaines passèrent encore jusqu'a ce qu'il se decide a aller voir la depouille de Marin- Marie. Malgré sa robustesse legendaire, 6 semaines passées dans l'eau salée, ainsi que de nombreux chocs violents, avait assurement tué la moindre etincelle de vie dans ce brave moteur. Son propriétaire, en reconnaissance des services rendus autrefois par MM ne pouvait se resoudre a le laisser là. Il le tira donc de sa vase a coup de grappin bien placés. Puis il le mit en morceaux, lui fiit faire moultes bains en divers liquides: eau douce, alcool, essence, huile. Tout fut lavé séché, desalé, rincé. Mais c'était un baroud d'honneur, un chant du cygne. Car comment le système electrique aurait il pu resister à la corosion, et le cylindre, et les segments.... beaucoup de pièces s'etaient rompues sous la violence du choc. Puis apres deux jours de labeur, vient la grande heure. L'allumage avait été testé comme positif, l'etincelle repondait apparemment bien. la nourrice fut branché, le pompage enclenché et doucement doucement le lanceur tenta plusieurs fois de titiller MM pour le faire revenir a la vie. C'était peine perdue.... ... Jusqu'a ce que... Pof pof pof!!! et puis encore pof teuf teuf teuf..... Et enfin TACTACTACTACTACTACTAC. Il avait démaré! il avait tourné!!!! apres plus d'un mois dans l'eau! O grand Marin-Marie! tu es un grand Marin et la Bonne Mére veille sur toi. Tu es le plus solide du monde! tu as tout dépassé, meme les espérances que je n'avais pas. ... Manque de bol, il s'est arreté aussi sec car le volant mal serré s'est mis a tout detruire autour de lui. Rien a battre. Peut etre pourrais-je le faire remarcher pour de bon un jour, peut etre pas. L'important c'est la demonstration eclatante que m'a faite MM de sa grandeur!.... Et aussi la preuve qu'uil faut toujours essayer meme lorsqu'il n'y a aucun espoir. Les dieux favorisent la tenacité. C'est une belle histoire, non? 100% veridique. Vous pouvez sans risque la repercuter autour de vous, tout est vrai!!

samedi 12 fevrier J'ai trouvé une remorque!!! yes! si tout se passe bien, je raméne le Fukov a lattes vers le 26-27 fevrier. Florent va venir avec le camion depuis Lattes tractant une remorque et nous chargerons le Fukov sur la remorque avant de rentrer tranquillement pour un ultime voyage du Fukov a travers les terres, en particulier les paysages sublimes de la Toscane, je pense que le Fukov apprecieras de voir un peu de nouveau horizons, a coup sur moins plats que n'importe quel plan d'eau. Apres de longues recherches sur Internet et milles coup de fil de ma mère, on a trouvé le meilleur endroit pour louer une remorque: c'est le plus près et celui que je connaissais dejà pour leur avoir loué la remotrque pour la mise a l'eau.... On part tres loin chercher ce qu'on desire, on furette tous horizons et c'est finalement sous son nez qu'on trouve la solution idéale... Voila une belle parabole ma foi. Aujourd'hui, bonne journée. les napolitamericains de l'autre WE sont revenus dans leur petite maison de Procida. Dejeuner diner et soirée avec eux. Ils sont vraiment sympas. Et puis il y a un feu chez eux!!!!! et il fait sec!
vendredi 11 fevrier
mardi 8 fevrier Aujourd'hui, c'était mardi gras. Au debut je n'y avais pas specialement pensé. Mais ces italiens sont tellement a fond de religion et de traditions que le moindre petit evenement ne peut pas se louper. Les boutiques sont fernées, il y a des processions de vieilles dans la rue, des enfants deguisés partout dans les rues (pourtant, Procida n'est pas une grande ile). J'etais aler passer la soirée a Naples, histoire de changer d'air. En revenant, vers 11h et demi du soir, apres une heure de ferry ( 4 euros 30c, c'est plutot honnete), je suis tombé sur un spectacle hallucinant: une rave sur la place centrale de Procida. Habituellement, Procida est une petite ile tranquille, il doit y avoir quelques milliers d'habitants. C'est plein de petites maisons colorées dispersées le long de la route principale et au milieu des citronniers et des orangers pleins de fruits. Les rues sont relativement calmes, et on croise surtout des vieux qui font leurs courses. Mais là..... ...C'était la folie. La place était remplie de jeunes de tous ages, debout sur la fontaine, au milieu du rond-point, envahissant toutes les rues alentours en se tremoussant. Un gros camion diffusait de la techno et tout ce petit monde, une bonne partie étant deguisée, bougeait en cadence en balancant de la mousse a raser sur les passants. On se serait cru à un Festival de musique electronique. Hallucinant! Meme en reve, je n'aurait pu imaginer Procida comme ca.
samedi 5 fevrier Journèe fort sympathique. Après un peu de rangement, j'ai croisé 4 gentils inconnus qui m'ont invité a manger: Ils louent une petite baraque dans les hauteurs de procuida pour s'echapper de Naples le WE. Ils sont jeunes et charmants. Je m'entends tres bien avec eux et on se revoit demain pour le petit dej. Ca fait plaisir de rencontrer des gens comme ca. le plus spontanément du monde. Encore un signe... Si je n'avait pas èté bloqué ici, en avarie, je n'aurais pas eu cette rencontre sympathique.... Bises a tous ceux qui lisent ca et merci des petits mots sur le Forum: Ca fait tres plaisir.
vendredi 4 fevrier J'ai quasiment fait secher toutes les affaires aujourd'hui. Qu'il est bon de dormir dans un duvet a peu pres sec sur des coussins peu humides! Mais il fait toujours aussi froid. J'ai sauvè une partie de la bouffe. les seules choses qui ont rèsisté, c'est les boites de conserves et ce qui se ferme avec un couvercle vissé: meme lavè, ca ne donne pas envie: de la rouille et de la boue noire restent toujours accrochées de partout...
jeudi 3 fevrier je crois que c'est sans appel: fukov ne naviguera plus sur la mer.Il flotte encore, mais il ne vogue plus. Avec le beau site aue je lui ai fait, c'est bien dommage! J'espere que j'aurais l'occasion de faire de nouveau periples, fluviaux ce coup ci, et qui seront a coup sur aventureux sur ce bon vieux fuky, une fois qu'il sera rentré a Lattes. Mon problème maintenant, c'est de trouver une remorque pour le ramener: car meme endommagè, il est hors de question d'abandonner ce compagnon qui m'a menè si loin et si vaillament sans regarder la dureté de l'effort (Surtout pour lui: un vieux!). j'ai encore passé la journée a patauger dans la substance noiratre immonde qui est de partout dans fuky. C'est long de tout nettoyer et de tenter de sauver ce qui peut l'Etre. Par contre, le moral est au beau fixe. la vie est belle, et ce n'est pas cette deception materielle qui va lui enlever sa beauté.
Mercredi 2 fevrier Constatè de nouveaux dègats: gel-coat arrachè sur plusieurs dizaines de cm sous la flotaison, flan tribord explosé, il y a un espace de 2 cm entre coque et pont. Bitte arrachée, davier tordu, cadène tribord arrachéet ayant arrachè la coque sur 30 cm, passavent brisé dans toute sa largeur,... Fini les reves de Stromboli, de Sicile, de Sardaigne et Cie: C'est con! Maintenant, il s'agit de ramener le Fukov a lattes. J'ai changé d'endroit dans le port ( a la voile)pour me mettre sur un quqi ou je vais pouvoir tout decharger et tout nettoyer. C'est un travail de tres longue haleine. PS: il fait tellement froid que j'ai fait un feu dans le fukov!! au point de crase ou il est ca ne peut pas etre pire. Et puis je prefere l'odeur de suie a celle de pourriture exacerbée qui rode depuis deux jours.
Mardi 1er fevrier Arrivé a Chiaiolella damns la nuit, vers 19h 30. Le voyage s'est bien passè, meme parfaitement, plein de bonnes vibrations. J'ai enchainé sans problème le bus, les trains, le tram, le ferry et enfin le bus a nouveau pour atteindre la petite ile de Procida ou j'ai laissè le Fukov: Il va sans dire que j'ai fait plus d'une prière a la Bonne Mère pour retrouver le fuky a sa place et en etat si possible. Elle m'a surement entendu, mais pas vraiment comme je l'aurais souhaité, elle a du se dire qu'une petite epreuve à surmonter ne me ferais pas de mal. Resultat: en arrivant, j'ai bien retrouvé le Fukov. Il etait a quai, ce qui m'a evité d'aller a la nage le rejoindre. Mais dans quel état!!! le moteur arraché de meme que la chaise de fixation. Un hauban arraché, des lacèrations sur la coque... a l'interieur, ce n'etait pas mieux: tout était sens dessus dessous, comme s'il avait subi de gros chocs. Et surtout l'interieur ètait plein d'une trentaine de cm d'eau: D'eau, que dis-je! D'une boue noiratre et odorante, pire que deguelasse. la plupart des affaires (et materiel de navigation) etant dans les coffres , en gros tout est fichu... Machinalement, je me suis mis a ecoper pendant plus d'une heure, a sauver ce qui pouvait l'etre... Rude découverte! Je n'ai ce pendant pas été desesperé une seule seconde: Ce qui arrive est ineluctable, il faut faire avec. Au contraire, je me suis dit que c'etait une bonne epreuve pour tester la solidité de mon amour pour la mer.

Conclusion, des la premiere demi heure je me suis juré d'avoir au plus vite un autre bateau plus costaud. Apres une etape a Aix et a Marseille un peu prolongée
JANVIER 2005
Samedi 29 janvier étape à Aix. arrivée prévue à napoli mardi 1 à 14h . prions pour que le fukov soit toujours là et en état....
mercredi 26 janvier Départ de Lattes prévu le vendredi 28 janvier
mardi 25 janvier Mise en ligne du site réalisé au cours de la semaine précédente. Toutes les rubriques ne sont pas encore terminées, mais ça va venir. Le Point à midi: le Fukov est au Port de Chiaolella, île de Procida, Golfo di Napoli; Antoine est à Lattes, Hérault
DECEMBRE
Lundi 20 décembre On va mouiller dans l'avant port a Chiaiolella, sur une chaîne qui coure sur le fond. Après rangement général ,du bateau, Flo et Antoine abandonnent le fukov pour un mois: On rentre à Montpellier en train pour la période des fêtes. Moi, je prévois de revenir vers le 20 janvier.
Dimanche 19 décembre Port de Capri → Chiaioella (Procida)
Samedi 18 décembre Port de capri
Vendredi 17 décembre Napoli → Port de l'isola di Capri; ≈ 15M
Jeudi 16 décembre Port de??? → Mouillage au pied du Castel del' Uovo (Napoli); ≈ 0.5M
Mercredi 15 décembre Chiaiolella → Baia → Napoli ( Port de XXX
Mardi 14 décembre Procida, Port de Chiaiolella
Lundi 13décembre Port de Ponza → Isola di Procida ( De nuit) ; ≈ 50M
Dimanche 12 décembre Port de Ponza
Samedi 11 décembre Port de Ponza ( 40°N53,84' / 12°E57,96' )
Vendredi 10 décembre Port d'Anzio → Anzio → Isola di Ponza (de nuit); ≈ 40M
Jeudi 9 décembre Port d'Anzio
Mercredi 8 décembre Port d'Anzio (41°N26,62' / 12°E38,38')
Mardi 7 décembre Canal dei Pescatori → Port d'Anzio ; ≈ 25M
Lundi 6 décembre Bocce del Fiume → Ostia (Porto di Roma) → Canal dei Pescatori; ≈ 6M
Dimanche 5 décembre Embouchure du Tibre (Bocce del Fiume), rive gauche
Samedi 4 décembre Roma → Embouchure du Fiume Tevere (Ostia) ≈ 30 km
Vendredi 3 décembre Roma (Ponton sur la berge du quartier Travestère)
Jeudi 2 décembre Roma (Ponton sur la berge du quartier Travestère)
Mercredi 1er décembre Fiumicino → Roma (Isola Tiberina); ≈ 30km
NOVEMBRE
Mardi 30 novembre Porto-Ercole → Fiumicino ; ≈ 58M
Lundi 29 novembre Port de Porto Ercole
Dimanche 28 novembre Isola del Giglio → Porto Ercole; ≈15M
Samedi 27 novembre Au port de Giglio (42°N21,65' / 10°E55,22')
Vendredi 26 novembre Isola di Montecristo → Isola del Giglio; ≈ 25M
Jeudi 25 novembre Bastia (Vieux-Port) → Isola di Montecristo; ≈ 45M
Mercredi 24 novembre Bastia (Vieux-Port)
Mardi 23 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Lundi 22 novembre
Bastia (Vieux-Port) Dimanche 21 novembre Bastia (Vieux-Port) → Erbalunga → Bastia ; ≈10M Samedi 20 novembre Bastia (Vieux-Port) Vendredi 19 novembre Bastia (Vieux-Port) Jeudi 18 novembre Bastia (Vieux-Port) Mercredi 17 novembre Bastia (Vieux-Port) Mardi 16 novembre Bastia (Vieux-Port) Lundi 15 novembre Bastia (Vieux-Port) Dimanche 14 novembre Bastia (Vieux-Port) Samedi 13 novembre Bastia (Vieux-Port) Vendredi 12 novembre Bastia (Vieux-Port) Jeudi 11 novembre Bastia (Vieux-Port) Mercredi 10 novembre Bastia (Vieux-Port) Mardi 9 novembre Bastia (Vieux-Port) Lundi 8 novembre Bastia (Vieux-Port) Dimanche 7 novembre Port de Capraia → Bastia; ≈ 25M Samedi 6 novembre Mouillage → Isola Capraia; ≈ 2M Vendredi 5 novembre Bastia (Vieux-Port) → Isola Capraia ; ≈ 25 M au NE (Mouillage dans une crique �troite) Jeudi 4 novembre Port de Maccinagio → Bastia (Vieux port); ≈ 15 M Mercredi 3 novembre → arrivée en Corse à Maccinagio Mardi 2 novembre Rappallo → Cap sur la corse au 171° ; ≈ 85 M Lundi 1er novembre Rappallo
OCTOBRE Dimanche 31 octobre Genova → Rappallo (A quai au débouché du fleuve) ; ≈20M Samedi 30 octobre Genova Vendredi 29 octobre Genova Jeudi 28 octobre Genova Mercredi 27 octobre Genova Mardi 26 octobre Genova Lundi 25 octobre Genova Dimanche 24 octobre Genova Samedi 23 octobre Genova Vendredi 22 octobre Rappallo → Genova, au ponton (tout au fond du port); ≈ 17 M Jeudi 21 octobre Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto Mercredi 20 octobre Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto Mardi 19 octobre Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto Lundi 18 octobre Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto Dimanche 17 octobre Camogli → Portofino →Rappallo (A quai au débouché du fleuve); ≈ 14M Samedi 16 octobre Camogli Vendredi 15 octobre Genova → Camogli ( port de pêche, à couple d'un autre bateau) Jeudi 14 octobre Finale Ligure → Genova (Port de plaisance, ponton d'un club nautique); ≈ 25M? Mercredi 13 octobre Port de Finale Ligure Mardi 12 octobre Port de Finale Ligure Lundi 11 octobre Isolotto-Gallinara → Port de Finale Ligure ≈ 10M Dimanche 10 octobre Micro-port de l'isolotto Gallinara Samedi octobre 9 Bordighera → Isolotto Gallinara (face à Albenga); ≈ 30 M Vendredi 8 octobre Menton → Port de Bordighera ; ≈ 8 M Jeudi 7 octobre Monaco → Menton (Au mouillage devant le Bastion) Mercredi 6 octobre Plage Mala → Monaco (port de Fonvielle) Mardi 5 octobre Mouillage plage Mala Lundi 4 octobre Mouillage plage Mala Dimanche 3 octobre Mouillage plage Mala Samedi 2 octobre Mouillage plage Mala Vendredi 1er octobre Mouillage plage Mala Jeudi 30 septembre Mouillage plage Mala Mercredi 29 septembre Plage Pissarelles → Plage Mala (Cap d'Ail) ≈ 0,1M Mardi 28 septembre Nice → Mouillage devant la plage Pissarelles (Cap d'Ail) ≈ 10M? Lundi 27 septembre Anse de l'argent faux → Nice (Mouillage devant une falaise); ≈ 15M? Dimanche26 septembre Ile Ste-Marguerite → Cannes → Anse de l'argent faux (Cap d'Antibes); ≈ 8 M Samedi 25 septembre Ste-Maxime → St-Raphaêl → Ile de Ste-Marguerite (Iles de Lerins) ; ≈30M Vendredi 24 septembre Port de Ste Maxime Jeudi 23 septembre Mouillage → Port de Ste-Maxime (Ponton de l'association des plaisanciers) Mercredi 22 septembre Mouillage devant le port de Ste-Maxime Mardi 21 septembre Brégançon → Ste-Maxime (mouillage devant le Port) ; ≈25M? Lundi 20 septembre Mouillage devant le Fort de Brégançon Dimanche 19 septembre Port du Niel → Fort de Brégançon ; ≈15M Samedi 18 septembre Grande darse de La Ciotat → Port du Niel (43°N02,10 '/ 6°E07,75') , Extremité de la presqu'île de Giens ; ≈ 30M? Vendredi 17 septembre Dans la darse Jeudi 16 septembre Dans la darse Mercredi 15 septembre Mouillage devant le Casino → Grande darse Mardi 14 septembre Mouillage devant le Casino Lundi 13 septembre Mouillage du Casino Dimanche 12 septembre A quai dans la darse → Mouillage du casino Samedi 11 septembre Mouillage du Casino → Grande darse du chantier naval de la Ciotat (à quai) Vendredi 10 septembre Mouillage devant le Casino Jeudi 9 septembre Mouillage devant le Casino Mercredi 8 septembre Mouillage devant le Casino Mardi 7 septembre Port-Vieux de la Ciotat Lundi 6 septembre Mouillage devant le Casino → Côte → Port nouveau Dimanche 5 septembre Mouillage devant le Casino Samedi 4 septembre Mouillage devant le Casino Vendredi 3 septembre Mouillage devant le Casino Jeudi 2 septembre Mouillage devant le Casino Mercredi 1er septembre Port Nouveau → mouillage devant le Casino de la Ciotat Mardi 31 Mouillage → Port nouveau de la Ciotat Lundi 30 Port du Frioul → Ile Maire → La Ciotat (au mouillage devant la darse) Dimanche 29 Calanque XXX → Port du Frioul Samedi 28 Vieux-Port → Port du Frioul → Calanque ???? Vendredi 27 Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 26 Marseille (Vieux-Port)
Mercredi 25 Marseille (Vieux-Port)
Mardi 24 Marseille (Vieux-Port)
Lundi 23 août Marseille (Vieux-Port)
Dimanche 22 août Friouil , Calqnque machin → Marseille (Vieux-Port)
Samedi 21 août Marseille (Vieux-Port) → Frioul, Calanque ???
Vendredi 20 août Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 19 aoûtJ1.liz Marseille (Vieux-Port)
Mercredi 18 août Marseille (Vieux-Port)
Mardi 17 août Marseille (Vieux-Port)
Lundi 16 août Marseille (Vieux-Port)
Dimanche 15 août Marseille (Vieux-Port)
Samedi 14 août Malmousque → Vieux-Port
Vendredi 13 août Malmousque
Jeudi 12 août Malmousque
Mercredi 11 août Malmousque
Mardi 10 août Malmousque
Lundi 9 août Malmousque
Dimanche 8 août Calanque ????? → Marseille (Malmousque) ; ≈ 4 M
Samedi 7 août Marseille (Vieux-Port)→ Ile Nord du Frioul, Calanque ; ≈ 4 M Vendredi 6 août Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 5 août Marseille (Vieux-Port)→ Frioul Calanque → Vieux-Port
Mercredi 4 août
Marseille (Vieux-Port)
Mardi 3 août Marseille (Vieux-Port)
Lundi 2 août: Port du Frioul → Marseille (Vieux-Port) ; ≈ 4 M
Dimanche 1er août: Anse du Verdon → Port du Frioul ; ≈15 M Peu de vent. On commence à la voile. On longe la côte bleue. On fait un tour de la Grande Mona. Moteur. Arrivée sur Marseille: on longe tout le port de Commerce Puis le vent se lève du Sud. On passe le Vieux Port .On louvoie entre la digne des catalans et le rivage. Tentative avortée de contourner l'île de Malmousque. Puis retour sur le Château d'If (un ferruy nous frôle!) et le port du Frioul. Manu qui n'a jamais vu Marseille, même depuis la terre est enthousiasmée par la beauté de la rade. Nuit dans le port de plaisance où on s'est calé au hasard en faisant mine de rien. Le bateau voisin: une femme et ses 3 gamins est très sympathique. Manu manque de se faire démonter par un quidam qui l'a vu emprunter (1minute maxi) un adaptateur électrique pour voir si notre installation �éectrique fonctionnait.
Samedi 31 juillet Port St-Louis du Rhône → Anse du Verdon (Cap Couronne); ≈ 15 M Longue préparation pour prendre la mer pour la première fois: il faut trouver la place pour chaque chose et bien préparer les manoeuvres et les voiles. Port = 10 euros! A l'entrée dans le Golfe de Fos, vers 4h de l'après-midi, on hisse les voiles. Emotion. Essais de voilure, de compas, de prise de ris. Dans la nuit, on achève la traversée du Golfe de Fos. On se cale dans l'Anse du Verdon au pied du phare du Cap Couronne, mouillés sur une bouée des 300m. Repas au son des feux de la plage. Première nuit en mer!
Vendredi 30 juillet: Ecluse de St-Gilles → Port-St-louis du Rhône; ≈ 35km Passage de l'écluse vers 9h1/2 du mat. Elle est énorme. On n'a pas la vignette de navigation fluviale mais l'éclusier nous laisse passer. De l'autre côté, le Petit Rhône, qu'on remonte jusqu'à 2km en amont d'Arles. C'est très sauvage, la végétation des berges est touffue. Jonction avec le Grand Rhône, qu'on se met à descendre. Arrêt essence à Arles. Chaleur étouffante. Bières dans un bar climatisé où on s'en fait offrir en sus. Première traversée d'une ville en Fukov. Le Rhône s'élargit de plus en plus, il n'y a pas de courant. C'est l'Amazone, pas de doute! On ne croise personne. Puis le clapot arrive, l'air du large se fait sentir: la mer n'est pas loin. Le chat vomit. Quelques km avant l'estuaire impraticable, on prend l'écluse de Port-St-louis sur la rive gauche. En attendant l'ouverture pour le prochain bateau (il est 20h), on s'échoue un coup et on remâte. Passage d'écluse en pleine nuit: impressionnant! Accostage à un ponton du port de plaisance. Rencontre immédiate d'un couple de jeunes allemands sur leur superbe bateau acier de 12 m. Soirée heureuse à bord de "big blue iti" jusqu'à 4h du mat!
Jeudi 29 juillet: Lattes, Fukovland (Bords du lez)→ Ecluse de St-Gilles ; ≈ 25km L'équipage se compose de Manu Duplan, Antoine Soum et le chat. Départ vers 15h. Descente du Lez sur 2km. Adieu bis aux 4 canaux. Canal du Rhône à Sète jusqu'à l'écluse de St-Gilles. On traverse les étangs plats. Passage des portes du Vidourle avec un fort courant traversier. Croisement d'une barge de dragage qui obstrue presque le canal. A la tombée du jour on se prend la berge par inattention; pas de dégâts heureusement, la berge est de terre molle. Amarrage à un môle de béton sur babord à 50 m avant la porte de l'écluse.