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Dimanche 20 Novembre
Voilà, le Fukov est rentré à la
maison!!!... Sacré périple! Et qui se termine bien et en douceur.
Pas désagréable ma foi! En accostant au ponton de Fukovland, j'ai
ressenti un petit pincement au coeur. Et un zeste de fierté aussi je
dois l'avouer, car un bon marin est celui qui mène son bateau et son
équipage à bon port, et sans trop de casse. Rien à dire de ce côté
là puisque le fuky est revenu à l'emplacement exact qu'il avait
quitté il y a quatre mois, L'équipage se porte bien et Prudence est
toujours là, et cette fois-ci, le Fukov est rentré par la mer et
dans un état nickel. Rien à dire, nous avons fait du bon boulot!!
La dernière fois, le fuky est revenu à son emplacement, l'équipage
aussi. Mais bon... légèrement amoché quand même et puis il
n'était pas revenu par la mer, ce qui est un tout petit moins
glorieux. En fait, Je crois que le Fuky a du vouloir me remercier de
l'avoir remis à l'eau malgré ses déboires napolitains et de lmui
avoir fait confiance pour un nouveau voyage. du coup, il a été
parfait d'un bout à l'autre du voyage. Comme on dit par chez nous,
il a assuré sa race. Je lui en suis très reconnaissant!!! Bon, il
est quand meêm sacrément crasseux. Et humide aussi. Assez odorant
il faut le dire. En gros, j'ai pas mal à faire avant qu'il soit de
nopuveau nickel. ... Mais que sont ces détails comparé au beau
voyage que nous venons de terminer en beauté, sans problèmes
graves??? Que dalle! Bref. Depuis le dernier épisode relaté sur ce
site, il s'est passé pas mal de trucs. La distance parcourue n'a
rien de phénoménale mais l'équipage et la météo m'ont causé
quelques soucis.... Mon compère Benvoui m'en a fait voir de toutes
les couleurs. Et pas mal de noir.... Un matin, je me lève: plus de
Damien à bord. Rapide inspection: ces rares affaires et les
bouteilles d'alcool ne sont plus à bord... Merde! Il a filé à
l'anglaise, c'est clair. Rien de bien alarmant à priori, surtout que
je lui avait bien précisé que je voulais finir mon périple par
deux jours seul en mer. Oui mais voilà,... Les deux jours précédant,
il m'avait un peu ouvert son coeur et m'avait révélé combien il
souffrait et combien il était déséspéré. L'alcool était sa
seule façon de s'extraire momentanément de son malheur, son seul
moyen de dormir sans faire des cauchemars affreux, son seul ami car
il lui évitait de ne voir dans sa vie qu'une suite d'échecs
inévitable. Il m'a fondu en larmes dans les bras et j'étais bien en
peine pour le réconforter après lui avoir clairement précisé que
je ne pouvais pas l'emmener en mer étant donné sa consommation
excessive d'alcool. Il m'a conté en détail les plans pour son
suicide prochain. quoi que je dise, il avait pris sa décision, il
n'en pouvais plus, etc.... Charmant programme... conclusion, quand
j'ai vu la couchette babord vide au matin, je me suis un poil
inquiété, ca semble logique!... Du coup, j'ai écumé la ville,
j'ai mené mon enquête qui m'a menée jusqu'en espagne pour tenter
de le retrouver et de le ramener à des pensées moins noires. Et
surtpout pour éviter qu'il ne fasse le grands saut... Peine perdue.
Heureusement, j'ai pu contacter ses parents et j'ai su par leur
intermédiaire ce qu'il s'était passé. De même il a compris que je
l'estimais et s'est mis d'autres idées en tête. N'empêche, cette
histoire m'a fait stresser pendant deux jours et m'a appris bien des
choses. Heureusement le membre le plus discret de mon équipage, la
petite Prupru, est resté tout du long fidèle a son poste, sans que
la moindre idée morbide ne vienne troubler sa quiétude. au moins de
ce côté là, pas de souci à me faire. après cet épisode, j'ai
décidé de visiter un peu l'étang de Narbonne. Ca tombait bien, en
ce WE du 11 novembre, Matelalph, couple habitué du fuky était dans
les parages. Delalph étant une fine connaisseuse de l'étang, on a
pû mener une petite exploration de ses multiples iles. L'étang
n'est pas immenses, mais il y a de quoi faire. Et puis c'est agréable
de naviguer à la voile au milieu des terres. Surtout au milieu de
cette bonne vieille garrigue méditerranéenne... Ah la la ce que
j'étais content de retrouver ce bon vieux Sud.! Sur le canal de la
Robine, pour rejoindre Port la Nouvelle depuis Narbonne, j'exultais.
Le canal serpente au milieu des étangs, avec des falaises au fond du
décor, c'est trop beau. De la pure nature méditerranéenne. Là
j'étais bien content d'être de retour.... Ensuite, le temps s'est
mis contre nous. trois jours de pluies diluviennes sur l'Aude! Le
Fuky, bien amarré au fond de l'étang, dans lke sympathique port de
La Nautique, a tranquillement a ttendu que sa passe. Enfin...
Tranquillement est un bien grand mot! Avec la pluie qui n'arrêtait
pas et la mer qui refusait les eaux de l'étang pour cause de Marin (
vent d'est Humide), les quais se sont rapidement retrouvés sous
l'eau. Moi, j'étais coincé dans le Fuky sous cette pluie, ne
pouvant même pas aller à terre bien qu'au port: le comble! Ca a
duré deux jours!... Puis dès que la météo s'est améliorée
cassos! Merde quoi, il a fallu que j'arrive dans le Sud pour que la
météo devienne pourrie! Je retourne en Bretagne, si c'est comme
ça!!! Enfin. En tous cas, dès qu'une lueur de soleil s'est pointée
à l'horizon j'ai dit tchao aux gars bien sympa du port direction
plein sud vers la sortie de l'étang. J'ai oublié de préciser que
si l'étang est navigable il y a un petit passage très délicat
affectueusement surnommé "Closk". Il s'agit du dernier
kilomètre avant de sortir de l'étang. L'étang se rétrécit pour
ne laisser qu'un petit chenal qui passe sous le pont de chemin de fer
avant de rejoindre le port de Port La Nouvelle qui communique avec la
mer. Pour passer closk d'une traite, i_l faudrait être un demi dieu.
La surface est hérissée de pieux plantés de manière totalement
aléatoire dans le fond de l'étang, n'ayant aucune signification; et
le fond est constellé de banc de sable qui ne laisse que quelques
dizaines de centimètres d'eau, tandis que là où c'est un peu plus
profond, il y a rarement plus de 90 cm.... En fait c'est un
labyrinthe. On voit la sortie dès l'entrée mais on n'a aucune ideée
de comment faire pour passer. Le seul indice, c'est qu'il ne faut pas
aller tout droit. On sait par ailleurs qu'il y a certains pieux entre
lesqules sont tendus des filets à anguilles, que certains autres
pourraient ( c'est une supposition) marquer un semblant de chenal
destioné au pêcheurs, et qu'enfin d'autres sont brisés sous la
surface et donc sont indetectables à moins de se les prendre....
Charmants programme. Avec par dessus le marché un courant
relativement important dus au vidage de l'étang après l'épisode de
pluies diluviennes. Ledit courant rendant tout échouage sévère
très embêtant car il signifie une baisse régulière du niveau
d'eau.... Vers 15h , je me suis engagé dans Closk, aporès avoir
baissé le mât vite fait. Il m'a fallu près de 54h pour en sortir.
Je me suiséchoué quelques fois, j'ai du me foutre à l'eau avec mon
baton sondeur pour explorer les environ et tenter de repérer un
passage où la profondeur augmentait (eau à 13-14 °C... = gelée!).
a certains moments, je me suis laissé dériver moteur éteint, car
apparemment cette méthode à fait ses preuves dans le Rio Négro
(qui se jète dans l'amazone) poour se faufiler entre les multiples
bancs de sable. Bon là, il faut avouer que la technique Rio Negro a
rapidement trouvé ses limites. En fait, même quand ça passait, il
n'y avait que 5 ou 10 cm d'eau soius les quilles... Au final j'y suis
arriver sans casse, mais avec une dernière petitre frayeur lors du
passage sous le pont de cvhemin de fer. Le courant y était super
violent, de biais et la hauterur libre à peine plus haute que le
Fuky dématé. J'ai failli me prendre une pile du pont. Heureusement
je commence à maitriser les manoeuvres au moteur et avec quelques
cpoups de gaz et de barre moteur bien placé, j'ai à peine touché
avec l'extrémité du mât!!!! Ouf!! Putain! j'étais content de
rejoindre la mer!! Qu'on ne me dise pas que les étangs sont pour les
tapettes!! En tous cas par fortes eaux.... après ce jour d'accalmie,
la tramontane s'est levée: impossible donc de sortir en mer avec des
avis de coup de vent à fort coup de vent prévus... Tout le monde le
sait, un bon marin doit savoir attendre. Une fois de plus, j'ai su.
Maintenant, je prends même du plaisir à attendre. Je lis, j'écris,
je vais me baladder. Rien ne me tracasse vu que de toutes façons
c'est indépendant de ma volonté; et puis, c'est toujours la bonne
occase pour arpenter un peu les bars. on y fait toujours des bonnes
rencontres. Le jour d'avant le départ (jeudi soir) je suis parti
taxer quelques clopes, mon portefeuille et ma tabatière étant
vides. Au café de France, vlà pas que je tombe sur trois énergumène
aussi marrant qu'à moitié débiles. Résultat des courses, je suis
reparti avec un demi paquet de tabac et quelques coups dans le nez.
Et en plus je me suis bien marré!! Vendredi 7h du mat: départ pour
Montpellier. Un grand moment que j'attend depuyis pas mal de
lurettes. Je croise un énorme cargo russe dans la passe d'entrée du
port et je me fait jeter par le gars du port car je tente naïvement
de passer en même temps que lui . "Monsieur, faites demi tour
tout de suite, immédiatement! vous avez pas vu les feux? (non. c'est
quoi?) prenez garde, c'est 500 euros d'amende!..... " Bon OK OK
j'ai compris, je fais faire des ronds dans l'avant port et en
p^rofiter pour assister à la manoeuvre de ce monstre. Ca c'est un
spectacle dont je ne me lasse pas: regarder les manoeuvre sde port
des gros bateaux. Avec tous les petits remorqueurs qui s'activent
autour en tous sens, comme des mouches, allant de droite et de
gaughe, poussant, tirant comme des bêtes de somme. Et puis les
lamaneurs qui viennent chopper les amarres dans leurs micros zodiacs,
l'équipage qui guette sur le pont... C'est un beau ballet aquatique!
N'empêche, le Fuky passait tranquillement à côté du monstre dans
la passe! Enfin.... Navigation méditerranéenne..... Ca faisait
longtemps. Je faut le pilote, j'essaie de mettre un peu les voiles
mais le vent hésite à se lever. Et il hésite un peu sur la
direction. Au début, c'est du N-W, parfait donc, puis ca tourne
doucemlent au nord et ca finit au N-E, en plein dans la gueule. La
mer est tranquille J'en profite pour regarder le paysage (ah, c'est
chez moi, le retour. Que c'est beau...!) Je me la fais à la Ulysse
qui rentre à Ithaque après des années et des années d'errance sur
les flots. J'en pleurerais presque.... Mais pas tout à fait quand
même: j'attends d'être arrivé, on ne sait jamais... Eh oui, La
Mediterranée... Petite vicieuse sous ses airs débonnaires, ne
l'oublions pas! Ca loupe pas, une fois de plus. le vent tourne et se
met dans notre nez, puis iol se met à forcir: 4; 5; 6 beaufort. La
mer se lève et le fuky tape dans la vague. Putain, merde! je peux
pas avoir un vent correct pour mon retour au bercail... C'est gonflée
Madame Med. Après deux trois heures au près serré, a faire presque
du surplace en se prenant plein de flotte dans la gueule, je décide
de rallier Sète qui semble toute proche dans la nuit. Je fout le
moteur et je prie un coup. L'essence est bientôt vide et je n'ai pas
de cartes de la Méditerranée, étant parti à la base pour
l'Atlantique. Petit coup de stress: je ne trouve pas les feux du
port. Ces batards ont changé les éclats du feu tribord. pendant 10
minute, je l'ai confondu avec le feu du milieu de la digue. En fait,
comme je connais le port, le stress est assez limité; c'est surtout
pour le fun, histoire de se faire un peu d'adrénaline avant le
retour à Lattes. Arrivée trempé et congelé au port, amarrage
délicat et raviolis bien chaud. C'est le gros bordel à l'intérieur
mais je ne range même pas car de toute façon je prends le canal
demain et demain soir à Fukovland, je devrais ranger et nettoyer de
fond en comble. Oh...c'est bon, quoi. Un peu de laisser aller de
temps en temps, après la stricte discipline atlantique, c'est
permis, non? Samedi: dernier jour de nav. Le Lez se profile et
bientot l'étrave du Fuky se glissera amoureusement dans le lit
délicat de notre bien aimé Lez aux eaux douceâtres.... Je prends
le Canal du Rhône à Sète, la météo ne m'autorise pas une sortie
en mer aujourd'hui. Dommage... Mais au moins ca sera plus tranquille.
Je tente le canal de la Peyrade pour éviter de passer par l'étang.
Il y a un passage souterrain, le Fuky passe au cm en hauteur. Après,
même scénario au pont de Frontignan. le Pont se lève une fois par
jour et il faut y être pile à la bonne heure. Sinon tant pis, il
faut poireauter jusqu'au lendemain, c'est vraiment bien fichu, y'a
pas à chier!! Ca m'est déjà arriver une fois d'être coincé à
cause de ces conneries d'horaires. Mais là je pensais bien réussir
à passer en dessous étant donné le chargement important qui fait
diminuer le tirant d'air du Fuky... Tu parles! il manquait facile 3-4
bon cm. Et si ca passe pas, ca pâsse pas, même à 1 cm près...
Vous pensez bien que ca ne m'a pas refroidi! J'ai enlevé le mât et
tout ce qui dépassait, j'ai recruté quelques gars sur le quai: un
écossais de 120 kg et son chien, un jeune danois et un anglais à la
retraite, tous navigateurs dans l'âme squattant avec leur bateau
dans le canal et fier et noble équipage, nous nous sommes faufilé
sous le sombre assemblage de métal rouillé. Il a fallu un peu
peiner, pazsser un a un les boulons qui dépassaient mais le pont fut
passé avec brio! Comme quoi, un peu de volonté et d'ingéniosité
viennent facilement à bout d'un obstacle coriace.... Et puis ce fut
la lente traversée des étangs dans la froidure de l'hiver, vent
dans le nez jusqu'à ce que se profile le pont du Lez. Virage à
babord et ça y'était... Le Fukov avait retrouvé les douces eaux du
Lez... Snif Snif. Le voyage est fini. La terre et ses obligations
tristounettes m'attendent. Pour le moment, c'est le rangement du fuky
et son nettoyage intégral. Fou ce qu'il peut embarquer comme bric à
brac ce bon Fuky. Si l'envie me prend, je ferait une liste de tout le
matos que j'ai extrait de ses entrailles, vous verrez ca surprend!!!
En attendant, n'hésitez pas à aller sur le forum pour faire vos
commentaires (ou questions) sur le voyage. Et n'oubliez pas de jeter
de temps en temps un coup d'oeil au site, dès fois que le Fukov
serait reparti pour une nouvelle aventure sans crier gare...
Dimanche 6 Novembre oh que non!... Le Fukov ne fait pas de surplace. Ca ne
lui sied pas. mais alors pas du tout. C'est dans ses gènes: une fois
parti, il ne peut plus s'arrêter.... Nous sommes a Narbonne, en
plein coeur de la ville. Quelques 600km après l'Ile d'Yeu. En 15
jours, je trouve que c'est une distance honorable! Nous voici donc
dans le Sud, de retour au pays. Comme si de rien n'était, le Fuky va
bientot retrouver son bon vieux Lez chéri et son port privé de
Fukovland. La routine, quoi... Mais une fois de plus, le voyage fut
épique et plein de rencontres. et si la navigation fluviale est
incontestablement plus pépère, il n'empêche que nous en avons vu
de toutes les couleurs. La traversée jusqu'à la Gironde fut une
véritable parti de plaisir. un peu plus de 100 milles en 33h,
presque tout à la voile. Eole nous a gâté, pour une fois et tout
était si bien calculé que le vent s'est mis à virer au Sud à
l'instant même où nous avons doublé la bouée d'entrée dans le
chenal d'accès à la Gironde (de son petit nom BXA). On a foutu le
pilote et avec notre collègue " arraché de la vie" on
s'en est foutu plein la gueule: les bouteille de bière
s'amoncelaitent pitroyablement dans le cockpit... Je rassure tout de
suite les plus anxieux: le capitaine a conservé toute sa
clairvoyanceet sa vivacité d'esprit d'un bout à l'autre de la
traversée; naturellement! L'arrivée à Bordeaux s'est passé comme
une lettre à la poste. En deux marée, avec étape à pauillac, on
était rendu. Au même ponton où nous étions presque 3 mois
auparavant. la boucle était quasiment bouclée. Plus de nouveaux
horizons à découvrir, un banal retour sur nos pas nous attendait.
500 km de Canal; Latéral à la Garonne puis du Midi. Nous avons
baissé le mât, récupéré le bidon laissé sur ce même ponton a
l'aller et qui miraculeusement s'y trouvait toujours et installé le
Fuky selon la configuration fluviale -un peu moins stricte et
étriquée que la configuration mer. Voilà comment s'est terminé la
deuxième partie du voyage du Fuky à l'Océan..... Restait la
troisième....! ca débute mal: Branio m'abandonne sans vergogne pour
aller satisfaire des abrutis des Assedic un peu trop pressés de le
voir. je me retrouve donc avec mon compère Dam's. Fort sympathique
mais sur lequel j'avais quand même des doutes quant à sa capacité
à assumer le tâches du bord.... C'est la dure loi de la marine:
quand il faut un équipage, il ne faut pas faire la fine bouche.
Trouver sur le quai un équipier parfait -ou mieux, une équipière-,
bourré de qualité, bon vivant mais quand même assez trash pour
embarquer sur le Fuky, c'est carrément du délire fantasmatique, ou
sinon, un sacré coup de pouce du destin!.... Mais bon, je suis quand
mêm plutôt bien tomber: Mon compère ne râle jamais, il est prêt
à tout, pas pressé et surtout fort sympathique et rigolo. Ca va.
Par contre il aime un peu trop la boisson. Et c'est pas toujours
évident de réussir une manoeuvre avec un matelot qui a la tremblote
et le compteur d'énergie à zéro. hezureusement, sur le canal, on
s'en sort pas mal. Pfou la la, on en a vu de belles! En résumé, on
a croisé des gars sympa partout (sauf un très vcon, vers Valence
d'Agen! il voulait nous lâcher les chiens!!!). des &éclusiers
arrangeants, des vieux loubards sorti tout droit d'une chanson de
Renaud, une charmante et fort généreuse Leila, un jeune déprimé
que nous avons emmené faire un tour de 2 jours, histoire de lui
monter un peu la vraie vie, ... Tout se fond dans un magma
canalitique... mais en tous cas, tout s'est bien goupillé. On a
souvent joué aux trappeur sur le bord du canal, avec nos magré sur
le feu, plantés sur une tige de noisetier. On a paumé Prudence
plusieurs fois, on a poireauté et encore poireauté. mais toujours
elle est revenue. Enfin. C'était bon. Même très bon et je crois
que je ne vais pas tarder à me le refaire ce bon canal. Surtout à
la morte saison: il fait encore souvent gbeau, les copuleurs sont
ssuperbes, et on est tellement tranquilles..... Tout le canal pour
nous tout seul. les éclusiers n'aveient en général que nous de
toute la journée, alors on était toujours attendu et accueilli
sympathiquement. On a tenu nos promesse: sortir du canal avant que ca
ferme pour l'hiver. Demain matin, on sort à Port la nouvelle et
c'est justement demain le dernier jour d'ouverture. beau calcul,
n'est-ce pas? Pour l'heure, on est sur le Canal de la Robine, en
plein coeur de Narbonne, et il fait un soleil radieux. Ah la la. Quel
plaisir! Demain on rejoint la mer et il fait beau.... Que demande le
peuple! (Il demande du bon vent ;-) !) Donc, retour prévu dans
quelques jours: le temps de me faire une petite semaine de navigation
en Méditerranée, histoire de finir ce périple en beauté. Et puis
retour à Fukovland, avec foison à la clé. Ne crions cependant pas
victoire trop vite, on sait que ca n'apporte que des emmerdements et
des déceptions. A bientot donc, Pouir l'épilogue de ce voyage à
l'Océan!!!!
samedi 22 octobre 2005 nous sommes a l'Ile d'Yeu.
Grand départ pour Royan dans une heure et demi. le vent s'est enfin
mis au nord-est et on va pouvoir descendre au portant. Ca fait
plaisir un peu. Parce que vent dans la gueule ca commençait a
saouler un petit peu.... L'Ile d'yeu a tenu ses promesses. Une fois
de plus le séjour fut excellent et plein de bonnes surprises. Au
dernières nouvelles on va meme repartir avec un nouvel equipier pour
cette traversée. Ca va etre la fête a bord. On a récupéré le
dernier clampin de l'Ile; un gars surnommé "ben v'oui". il
est vraiment bon, et marrant... Mais alors quelle outre! Il est
bourré non stiop. Il va falloir que je lui foute un harnais. On a
fait sa connaissance qsur le parking de super-U. On s'est siroté un
mouisseux et quelques bières et c'est bon! on est parti pour la
soirée. Putain!! Quelle belle mine! On a terminé ce matin, au
ti'punch sur le bateau de notre voisin de ponton de 65 balais: Alain.
lui aussi, c'est un super bon. Il fait chier personne et mène sa
petite vie d'aventurier quand ca lui pète. Il nous a raconté la
Thailande et tous les sourires de là-bas. Cet hiver, il est parti la
bas pour le tsunami, dans l'"ile de Pipi pour donner un coup de
main. Il est tombé amoureux de c'pays. A 100% Putain, ca a l'air
beau la-bas... Enfin bon. on arrete les conneries et on appareille:
y'a 40 heures de bon vent puis ca revient dans la gueule, faut en
profiter!!! On s'est déjà pris du force 6 dans la gueule toute une
nuit pendant la traversée Loctudy- Belle Ile. On a pété un foc et
la grand voile a encore pris pêche (si c'est possible d'être encore
plus pourrie qu'avant!). Alors maintenant que le vent est bon, on
s'arrache. L'Ile d'yeu c'est super, mais faut etre costaud pour
tenir. Ou ermite mais ca c'est pas notre cas! Alors a la revoyure les
gars. Prochaine étape: Royan, la porte du Sud. A 100 milles environ.
75 M au sud puis 25 a l'ouest, pour éviter les bancs de la mauvaise.
arrivée prévue demain vers l'aube, voire avant. Et puis la gironde,
1 jour et demi , puis Bordeaux, la garonne, et enfin le canal où on
va pouvoir sécher tranquillement. Allez. A bientot montpel' PS:
oubliez pas: y'a un forum ou vous pouvez laisser une trace de vot'
passage. ben v'oui!
mardi 18 octobre 2005 Ca y est, c'est le
départ. Adieu la Bretagne, pour de bon ce coup ci!... Snif snif!...
quitter un si bel endroit de navigation, ou il resterait encore des
milles et des milles de cotes etonnantes a découvrir... ca fait un
petit pincement au coeur... Je songe déjà a y revenir un jour (..
Inch'allah Bien sur!), et le Fuky doit avoir la meme idée en tete.
On est resté finalement bien plus longtemps que prévu dans ce pays
de marins et de fine pluie. on y était tellement bien installé...
au coin du feu, ou au comptoir du bar "le Ronceveau"... On
a quand même réussi a trouver un peu de temps pour naviguer.
Parfois sous le frigorifiant crachin typique du lieu, qui vous
mouille jusqu'aux os. Mais d'autres fois sous un soleil digne de la
Méditérrannée. Hier, 16 octobre, on s'est même baigné en mer au
large des Glénan, température de l'eau: 18° celsius! Plutôt
correct, non? En ne naviguant pas, on a quand mêrme réussi à
paumer une ancre, qui s'est refusé à se décrocher d'un quelconque
cable rodant dans les fonds marins... la garce! On l'a abandonné
comme une belle infidèle qui s'en va voir ailleurs après qu'on l'ai
choyé tendrement au quatre coin du monde, après milles aventures
communes! Putain!! Ces 3 derniers jours, Lipouf nous avait rejoint
pour un WE prolongé. On est allé se replonger dans l'Amazonie
bretonne, toujours aussi coriacve... ;-) Puis on est parti se faire
une virée aux mythiques Glénan: extra méga top! par bonne brise,
on s'est embouqué l'étroit passage des pierres noires, aux près
vers le Nord-est, a raser les rochers...! Trop bon... Bref le temps
internet presse On part pour l'ile d'yeu (100 milles au sE tout a
l'heure, a plus
mardi 11 octobre 2005 Le Fukov est a Loctudy,
dans le Finistère sud. Autrement dit, il a atteint la pointe de la
bretagne. Plus de 4° de longitude west. C'est pas grandiose, ca?
Nous avons atteint la Bretagne, il y a bien une semaine et depuis
nous nous régalons. Soit- disant, il ferait toujours froid et pluie
en Bretagne. J'ai cru à cette légende pendant longtemps, moi aussi.
Mais maintenant, je peux vous affirmer preuve a l'appui qu'il n'en
est rien: il fait toujours beau ici, et toujours bon! Si si!!! Enfin,
presque toujours... La seule critique que l'on peut faire, c'est
l'humidité. Toujours humide, partout. Et ca s'immisce en vous, dans
les habits, les doussins du fuky. Une seule parade: fermer le fuky et
s'enfermer dedans. Bien au chaud, et se faire un thé pour réchauffer
l'atmosphère. En ce moment, c'est royal. On squate chez Gwenn, la
copine bretonne de branio, qui a justement une maison de vacances
dans ce bout paunmé de Bretagne. Pile, là où nous avions prévu
d'aller... C'est la maison de famille, et il y a tout ce qu'il faut
là-bas pour des marins en manque de terre: Une immense cheminée,
une machine à laver, de l'eau chaude et des baignoires.... En plus,
pour ne rien gâcher, la maison est super jolie (et Gwenn super
gentille). Une bonne baraque traditionnellre en pierre sombre qui
donne direct sur la plage... où nous avons mis le fuky au mouillage
tranquillou. Du coup, il suffit d'un petit coup d'annexe (il y en a
une chez gwenn aussi!!) et nous voici a bord. Et un autre petit coup
pour revenir a terre et aller se caler au coin du feu dans l'immense
cheminée... c'est pas la belle vie, ca, hein? a la fraiche!... ...
Et c'est aussi un putain de coup de cul! Bref?. Le voyage jusqu'ici a
été vraiment bonnard. Voici rapidement l'itinéraire. De l'Ile
d'yeu, nous avons tracé direct sur Belle-ile, a 60 milles dans le
nord-ouest. Voyage super, bon vent de nord-est a est, nuit de
navigation pepère, a surfer sur les vagues à 4, 5 voire 6 noeuds.
Puis réveil en pleine mer, entourés de dauphins. Petite rencontre
inopinée avec la vedette des douanes qui ont foutu le fuky sens
dessus dessous mais sont reparti sans nous mettre la moindre petite
contravention!!! (alors qu'on n'était pas en règle sur des tonnes
de trucs. A commencer par le fait qu'on était à plus de 15 milles
des côtes pour 6 autorisés, avec une survie périmée...). Mais
bon, il n'ont trouvé ni armes ni drogues et ça leur suffisait
apparemment pour nous laisser repartir libre comme des oiseaux du
large. A Belle-Ile un dauphin nous a accompagné jusque dans le port
où nous avons fêté notre arrivée en Bretagne a l'aide d'un
mousseux digne de plus grands navigateurs... assis sur le quai de
pierres noires en attendant la marée haute, fatigués mais heureux,
le coeur ouvert a toutes les discussions avec les inconnus curieux...
Le lendemain, on n'a pas pu aller très loin: 4 milles après le
départ, une vedette de la sécurité vient nous détourner: "vous
n'allez pas plus loin, l'armée procède à des tirs de missiles.
demi-tour les gars!" OK Mec! que l'armée fasse ses délires, on
passera de nuit!" En fait, ca tombait bien: le temps et le vent
étaient pourris et ca nous a permis d'aller nous caler dans une
crique sauvage, sublime, au Ster Wrach, juste en dessous du Phare des
poulains. Un coin superbe de lande rase et de falaises qui doit etre
redoutable par mauvais temps. Ici, des artistes sont venus
s'inspirer: Sarah bernhardt, des peintres impressionistes. ils
avaient bien raison ceux-là! Nuit à l'échouage, tranquille.
Bavette de boeuf et patates a la slovaque. jeudi 6 octobre: traversée
Belle-Ile - Benodet.Lever 5h1/2. Puisque le vent est favorable,
autant en profiter pour rejoindre au plus vite l'ouest. Quand le Fuky
sera allé à Quimper, but du voyage, nous pourrons aviser
sereinement pour la suite. Travesrsée sur une mer d'huile, sous un
soleil de plomb, sans vent... C'est ca l'atlantique: octobre en
T-Shirt. Atterissage pas évident sur Benodet. De nuit, avec des
pavés de roche a éviter et une carte très générale de la zone
datant de 1927... Mais on arrive sans casse. bien, naze quand même.
Amarrage dans la fort courant de la rivière de l'odset, au port de
plaisance rive gauche. vendredi 7: exploration amazonienne de la
rivière de l'odet. C'est tellement trippant que ca se raconte pas.
Sachez juste qu'on se croirait au Canada, qu'on s'est perdu dans des
méandres sauvages de cette jungle et que le fuky fut transformé en
boite de nuit géante dans un courant de 6 noeuds facile... Quant a
la ville de quimper, nous l'avons atteinte : c'est beau et nous en
repartîmes aussi sec préssés d'aller explorer le monde magique des
forêts bretonnes. Finalement, nous avons atterri à Loctudy, un peu
plus au Sud et nous filons des jours heureux en attendant que le
temps (qui s'est fait un peu moins tendre), redevienne sympa avec
nous. dernier trip en date: partir 15 jours en mer du nord ou
d'écosse avec les pêcheurs du coin, rencontrés au bar (une sacrée
descente!). découvrir la dureté des mers septentrionale et la vie
de marins sur un chalutiers... Si c'est vraiment faisable, c'est une
occsion a ne pas rater; une belle occasion pour se trouver en tete a
tete avec la puissance des élements ("10m! tu me fais rigoler!
C'est pas 10m qu'elles font les vagues, là-haut! mais 20, 30m! Vous
me faites rigoler avec votre plaisance"!" Enfin... La
bretagne, c'est bien, c'est super beau, et le Fuky jubile d'etre
arrivé si loin....
Lundi 3 octobre 2005 le Fukov est à l'Ile
d'Yeu, par plus de 46 degré nord et au delà du 2 eme méridien
West.!!! A bord: Antoine et Brano, direction la bretagne!!! Nous
avons bien retrouvé le Fuky a Marans, comme prévu, le dimanche 25
septembre, après un voyage ôi combvuien galérant. Mais nous fumes
bien récompensé car le Fukov était là, en parfait état, à se
balancer au bout de ses amarres. Le temps de quelques réparationsd,
préparations et avitaillement, nous métions les voiles dès le
lundi pour la Rochelle. Belle redescente de la sèvre Niortaise et
passage sous le pont de ré tranquille. A la Rochelle, le Fuky s'est
refait une beauté, pour pouvoir navuiguer en sécurité dans les
eaux froides de l'Atlantique Nord. Brano s'est offert le GPS supra
moderne et la VHF (le tout pour 200 euros! yes!!) Moi j'ai offert à
fyuky un beau compoas de cloison rétro-écklairé (un mini C pour
les connaisseurs). Sachant que le pilote auto marche et que nous
avons un vieux GPS de rechange, on peut dire que nous sommes parés
pour aller loin!! Bref. Après une belle traversée à la voile,
arrivée à l'île d'Yeu, Vendredi soir à minuit. Le bonheur, revoir
le berceau de la Fleur de Lampaul.... nous nous attendions a trouver
une ile un peu morte en cette saison. Que Nenni!! Ce'était la grosse
ambiance sur le port... Et ce n'était qu'un début!.... (??) On se
fait un jeune pote qui vient tripper sur le Fuky et puis dodo au port
de plaisance. Car demain samedi, une mega fista nous attend: la fete
du THON!!! Apparemment, on est bien tombé! .... Effectivement, ce
fut mémorable. Pour ma part, je suis tombé dans le port de joie et
d'alcool. La bragne était bien fait lui aussi. En tous cas, super
sympa: thon a volonté, grillé sur barbecue, au )prix symbolique de
1 euros. la régalade. Avec un morceau de beurre demi-sel...
Accompagné dfe vin blanc ( pfou...!) et surtout de chants de marins
venus de toute la Bretagne pour mettre l'ambiance. Tout dans la rue,
tout gratos, tout super sympa!!! on reviendra.... Maintenant, c'est
lundi, le vent du Nord-ouest a un peu faiblit et surtout il s'oriente
à l'est. Du coup, ce soir, nous recommençons notre vie de marins.
Ca va faire du bien car l'Ile d'yeu, meme fort sympathique, était un
peu violente!!!. Direction, Belle ile, à 60 milles au Nord Ouest. On
devrait y etre demain soir si tout va bien. On vous donnera des
nouvelles.
SEPTEMBRE 2005 Mercredi 21 Septembre 2005
Le Fukov est à Marans, dans les Charentes -Maritimes. Moi, son
capitaine, je suis à Montpellier, sur les lointains rivages d'une
mer si différente... Il est là-bas depuis presque 1 mois, et il
attend que je vienne le rechercher pour le ramener à Montpellier. Je
devrais l'y retrouver dès ce WE et si tout se passe bien, dans moins
d'une semaine, nous serons de nouveau sur les flots pour de nouvelles
découvertes atlantiques. Le plan est d'aller faire un tour dans le
sud de la Bretagne avant de s'en retourner par le même chemin qu'à
l'aller: descente de la côte Atlantique, Gironde, Garonne, Canal
latéral à la Garonne, Canal du midi, canal du Rhône à à sète et
enfin... Le Lez. Voilà pour le plan. Sera-t-il réalisé dans ses
moindres détours? j'en doute, car les plans, sur un bateau, sont
très souvent déjoués.... C'est d'ailleurs pour ça que je ne donne
pas plus de précision sur la destination bretonne du Fuky. Ce
coup-ci j'embarque à bord un équipier de choc: Brano, dit la Bragne
slovaque. C'est un équipage qui promet de rudes et belles équipées.
Et qui sera à coup sur sans peur (mais je doute qu('il soit aussi
sans reproche...). Ce qui je l'espère, nous permettra d'aller loin.
Le seul danger à craindre dans une équipée de ce genre, ce sont
les autorités. Car malgré son âge vénérable, le petit Fuky n' a
pas l'autorisation d'aller bien loin des côtes. Et il va de soi que
ce n'est pas ce genre d'autorisation de papier qui pourrait diminuer
son ardeur! Grises douanes, affaires maritimes à la robe outremer,
vous me compliquez la vie!... Ô Misère, Sur toutes les mers, Vos
couleur délavées me font frisonner. Et s'il devait advenir une
rencontre entre nous, je crains que nous ne dussions sortir
l'artillerie et vous lâcher une volée de boulets rouges!... Mais
Dieu fasse que nous n'en arrivions pas à de si fâcheuses
extrémités. Car à n'en point douter, cela se terminerait pour moi
par une situation peu confortable et peu enviable. Enfin.... La
déesse Frigg et la Bonne Mère, qui veillent sur le Fuky avec amour,
sauront je suis sûr nous éviter ce genre de surprise désagréable.
Pour l'heure, je prépare mes bagages en songeant aux petites
améliorations qui pourrait être utiles pour ce voyage vers le
Septentrion. Une bobine de charge par exemple, à brancher sur le
moteur Charles, afin de nous fournir un délicieux 12 Volts dès que
l'engin fonctionne. Ou un système de prise de ris qui serait assez
utile étant donné que l'ancien sytème (bôme à rouleau) a lâché.
Ou encore des verres en verre pour remplacer ces maudites gamelles en
plastoc dans lesquelles nous fûmes fort souvent contraints de boire
le divin vin ou d'autres nectars rares. Bref. Aujourd'hui, le site du
Fukov se réveille, après une torpeur de plusieurs mois. Même si
les autres rubriques ne sont pas à jour, je tâcherais de tenir, dès
que l'occasion de présentera, ce journal de bord. Vous pourrez ainsi
suivre ses périgrinations atlantiques , les péripéties drôles ou
malheureuses qui font le sel de l'existence aquatique. Après tout,
c'est la raison d'être de ce site: COMMUNIQUER. Sinon, si seul
importe le compte rendu final des faits, vous n'avez qu'à venir me
voir et je vous file le journal de bord en guise de livre de chevet
(ce qui est une solution fort louable, par ailleurs). ;-) Donc, à
bientôt sur le site du fuky, rubrique carnet de voyage,
sous-chapitre journal de bord!
JUILLET 2005 Le Fukov
est en route pour l'Atlantique. Après 15 jours tranquilles sur les
canaux, nous sommes enfin a Bordeaux. L'Atlantique est presque là.
Nous puvons deja expérimenter la marée et ses forts courants pas
evidents a maitriser. Tout se passe bien a bord. Prochaine etape: la
Rochelle. Bon vent a Tous.
AVRIL 2005 Salut a Tous. le
fukov se porte bien a l'ombre d'un grand pin, dans un jardin
ensoleillée. quelle vie de patachon! sa remise à l'eau est prévue
pour le samedi 28 mai. Elle sera naturellement suivie par une fête a
Fukovland (sur les bords du Lez) pour fêter la fin du voyage du
Fukov et son retour au fleuve originel. Vous êtes tous les
bienvenus. Essayez quand même de prévenir un peu à l'avance pour
l'organisation. La semaine du 21 au 28 sera consacrée à la remise
en état de la coque du Fukov. Les bonnes volontés avides de travail
manuel seront acceptées sans discrimination aucune. Flo et moi vous
attendons.... A bientot.
MARS 2005 mardi 15 mars
Le Fukov se porte bien. Il est heureux d'être au sec. Voila pres
d'un an qu'il était sur l'eau. Et pour un vieux comme Fuky, qui plus
est habitué à se prélasser sur les berges, cela représente
beaucoup de fatigue et jamais de repos.... Apparemment, il est donc
relativement content de pouvoir enfin se reposer. Plus besoin de
penser constamment à la solidité de l'amarrage, plus besoin de se
tracasser pour savoir quel vent va venir, enfin pouvoir se poser dans
une position fixe, sans être balotté de droite et de gauche, ne
plus risquer d'éperonner le quai ou de raper ses flancs sur un
quelconque bout de terre... Le panard, quoi! j'ai même l'impression
que le Fukov s'est tout bonnement endormi.... ...Au fond du jardin,
sous le grand pin, il goûte pleinement un repos mérité.
-------------------------------------------------- Le temps file vite
sur la terre. Il est temps de mettre à jour ce journal de bord qui
contient quelques trous d'importance certaine! Voici donc la relation
des derniers instants du Fukov sur l'eau, de sa mise à terre et de
son voyage de retour au bercail effectué sur une remorque à travers
l'Italie. Rappelons les faits: aux dernières nouvelles, le Fukov est
toujours sur l'île de Procida, marina di Chiaiolella, dans le Golfe
de Naples; très endommagé, en particulier sur le flanc tribord,
mais cependant toujours à flot. Il lui faut rejoindre le port de
Baia, sur le continent, a 8 milles de là, pour y etre mis a sec et
chargé sur une remorque qui doit le ramener à Lattes. Nous sommes
le 18 fevrier 2005, le Fukov doit appareiller demain matin, sous
voiles seules....
samedi 19 fevrier Lever à 7h pour ne rater
aucune opportunité de vent favorable. Manque de bol, le vent est non
seulement défavorable, mais le temps est mauvais, avec de fortes
rafales, beaucoup de pluie et même de la grêle. Ca continuera toute
la journée, avec de brèves accalmies. A chaque accalmie ou a chaque
fois que le vent tourne dans la bonne direction, la tension monte:
est-ce que je peux partir? est-ce raisonnable? le vent va -t-il
demeurer stable? Il faut absolument que je sois demain à Baia pour y
retrouver Flo et Alex avec la remorque, louée pour 6 jours
seulement; à coup de 50 euros par jours... Il faut que je parte!
Encore faut-il que ce soit possible.... Pour sortir du port: 3
solutions: - a la voile pure: très délicat car il faut slaomer
entre plusieurs pontons. Pour ça, il me faudrait un léger vent de W
à N. - à l'aviron: possible s'il n'y a pas de vent du tout - me
faire remorquer jusqu'au dehors par un pêcheur: il faut trouver un
pêcheur qui sorte, et qu'il accepte... Finalement, le temps est
vraiment trop défavorable et je passe la journée au port. Je
prépare tout pour la traversée qui promet d'être
délicate.J'installe un mouillage à portée de barre. je fixe un
palan amovible à fixer sur l'avant avec le hauban défaillant pour
remplacer le cas échéant l'étai qui lacherait. je débarasse les
affaires des équipets tribords qui vont se prendre de l'eau. je
prépare une solide lampe à pétrole pour hisser en haut du mat si
la nuit me prend. etc... J'informe aussi Antonio, le gars du chantier
adjacent que je vais partir et le remercie. j'ai le droit à un
laconique OK en guise de réponse. Pas bavard ces italiens....
Pourtant, il a été très gentil avec moi tout le tremps que j'ai
passé ici. je m'endors en esperant que demain la météo ne se sera
pas plantée une fois de plus. Elle annoncait force 2-3 W pour
aujourd'hui....
dimanche 20 fevrier lever 6h. Il vente et le
ciel est très menaçant. je m('informe auprès des pêcheurs: force
8 SW prévus pour aujourd'hui, avec orages. C'est pas gagné. Un
pêcheur me dit que petrsonne ne sortira aujourd'hui et que je ne
dois pas esperer qu'un pêcheur me remorque, et que de toutes façons,
c'est insensé. Cool... La possibilité de rejoindre Flo aujourd'hui
est sacrément compromise. Et je ne peux pas le joindre... Ca me fait
stresser. Heureusement, vers midi 1/2, accalmie. Le vent se calme,
les nuages s'éloignent (Il y a quand même eu de la grèle ce
matin!). Un quart d'heure plus tard, c'est parti, les amarres sont
larguées. A l'aviron, ça n'avance pas vite: je ne maitrise pas la
godille! Une fois passées les digues, je me retrouve avec une grosse
houle de face car le port est au fond d'une anse. Je passe 3/4
d'heure à essayer de m'éloigner des rochers, avant de pouvoir
envoyer les voiles dans un très léger souffle. Je pars babords
amures vers le S. Le vent forcit et j'embarque rapidement beaucoup
d'eau par les ouvertures à tribord. C'est la galère. toutes les 10
minutes j'écope une cinquqntqine de litres d'eau. le vent fait
n'importe quoi. Il va dans tous les sens sauf le bon. A la fin, il
s'arête complètement et je suis encalminé à 500m dans le SE de
Procida, en plein dans le canl de Procida, très fréquenté. Prières
a Eole. Adieux a procida. J'ai tout mon temps. La nuit tombe et je
réussis tout doucement à arriver de l'autre côté du canal, après
quelques frayeurs au milieux des ferrys qui me passent à 100m au
plus, sachant que je suis sans lumières.... Enfin du côté
continent, il me reste quelques milles à faire au milieu des parcs à
moules. Une violente risée me tombe dessus, empli une fois de plus
le bateau, fait se renverser la lampe à pétrole sur la carte qui
commence à bruler!... au milieu des grosses bouées des parcs à
huitres... C'est le bordel total, mais au moins ca file vite. Et
c'est amusant de slalomer à 5 noeuds et dans l'obscurité au milieu
des ces grosses bouées très rapprochées. enfin, les lumières de
baia sont en vue. au près à 1 noeud, j'accoste tout en douceur et
en lenteur. Flo et Alex sont arrivés depuis 1/2h. Timing parfait.
Soirée dans le camion sous la pluie.
lundi 21 fevrier Il
pleut... le grutage prévu aujourd'hui n'est pas envisageable: les
gars de la coopérative du port ne travaillenet pas sous la pluie...
On vide le Fukov entièrement pour le recharger dans le camion. Ca
fait un sacré bordel!... et sous la pluie, ce n'est pas une activité
particulièrement agréable. Prudence a investi le camion. c'est un
nouveau chez soi chaud et sec!! Ca lui change du fuky! Sur le quqi,
les vieux (et jeunes aussi) se succèdent et nous regardent oeuvrer
avec un regard interrogatif. Diner à la pizzeria du coin puis soirée
dans le camion, seul endroit valable car ni trop froid ni trop
humide. Tout l'arrière a été transformé en un gigantesque lit
plein de duvets et de coussins douillets. Qui'on y est bien avec la
pluie qui miaule sur les vitres....
mardi 22 fevrier Il pleut
sur la ville... le golfe de Pozzuoli est noyé dans une fine bruine.
Quant à apercevoir le Vésuve, il ne faut même pas y songer. Pour
le tourisme en Italie du Sud, c'est rapé, le dieu des nuages et de
la pluie a manifestement décidé de prendre une revanche sur son
compère Ciel bleu. Pas de chance, ça nous tombe justement sur la
gueule... En fin d'après midi, petite accalmie. On en profite pour
procéder au grutage du bateau. Les gars de la coopérative du port
sont des pros. en moins de 5 minutes, le fuky se retrouve à 5 m de
haut, les quilles à l'air. Puis sur la remorque. petite appréhension
car la remorque est théoriquement un peu courte. comme on ne sait
pas exactement où se situe le centre de gravité du fuky, on espère
qu'il tombe bien au niveau de l'essieu... En fait, ça rentre pile
poil. Comme si la remorque avit été prévue pour. Pfou... on
souffle! Après la traversée Procida-Baia, pas évidente
maisbvcouronnée de succès, voici maintenant que nous franchissons
la deuxième étape du plan "Fuky Back Home" sans problème!
la chance est avec nous.... le convoi qui s'apprête à traverser
l'italie fait presque 12m de long et doit peser 3 bonnes tonnes....
Vers 16h30 enfin, Adieu Baia, adieu Napoli. Adieu le plus beau Golfe
du monde qui se cache sous un bas couvercle de grisaille. On embouque
la voie rapide, et c'est parti pour l'épreuve d'endurance: 1350km à
50 km/h. le fukov se laisse tirer facilement, il suffit d'être
attentif aux nombreux troius de la route pourrie. Dehors la campagne
napolitaine défile sous la pluie, triste et misérable. dedans, ca
ronronne. dodo à l'arrière avec Prudence et concentration à
l'avant. les km filent, monotones. Les voies rapides s'enchainent,
les conducteurs aussi. Enfin, pause vers 3h du mat, vers Grosseto,
sous une pluie de plus en plus mauvaise.
mercredi 23 fevrier
Même topo qu'hier. Fukov progresse doucement vers le Nord. Les
conditions météo sont vraiment pourries. Il fait froid, il neige et
il pleut. On traverse la Toscane sous la neige... on ne voit pas
grand chose. Moi qui avais espéré un dernier voyage radieux pour le
Fukov, à travers les collines ensoleillées de Toscane... Un peu
après Pise, le soleil arrive enfin. pique nique sur une plage. comme
d'hab Prudence cherche à se faire la malle, elle explore le décor
de cette station balnéaire endormie. il faut la poursuivre sans
cesse. mais bon. faut la comprendre. voilà trois jours qu'elle
squatte dans le camion et elle en a peut-être un peu marre du bruit
du moteur. on a prévu de passer la soirée à genes, chez la famille
Bellelli. 100km avant d'arrivée, on a plusieursheures d'avance sur
le programmé: qui l'eût cru? On décide alors de quitter
l'autoroute qui coute trop chère.... idée débile car les routes
sont enneigées dans ce piemont qui surplombe la mer. pzeu avant la
tombée du jour, on se retrouve sur une petite route de montagne,
bloqués par la neige. avec plus d'une tonne à l'arrière, c'est pas
rassurant! On est bloqués. Impossible d'avancer sur la neige,
impossible de faire demi tour avec la remorque sur cette étroite
route. Quant à faire mùarche arrière, ce n'est tout bonnement pas
envisageable avec la remorque. Bientot toute cette neige va verglacer
avec la nuit... on fait poas les malins. finalement, on met au point
un stratégème, avec une autre voiture qui passe par là. On met la
remorque en travers de la route. On l'accroche avec cordages et
palans à l'autre voiture. On détache le camion. on la fait pivoter,
puis on fait passer le camion devant avant le la refixer dans l'autre
sens.... ca a l'air simplemais c'est une putain de galère. car il y
a toujours le stress que la remorque parte en chute libre etse mette
à dévaler la route! Après ça, on reprend immlédsiatement
l'autoroute sans hésiter. Et on arrive chez les belleli à la
bourre... très bonne soirée (avec douche!!!) chez les Bellelli, au
coeur de gênes. le Fukov se retrouve à 50m du ponton où il était
amarré quelques mois plus tôt. Voilà une première boucle de
bouclée...
jeudi 24 fevrier Rien que pour atteindre la
frontière, ca nous prend jusqu'à la nuit! Pourtant on est pareti
tôt. mais on perd quelques heures dqns un AR à Genes car Flo a
oublier sa sacoche avec ses papiers. Ensuite, on longe la côte par
la roiute du littoral. C'est joli mais qu'est-ce que c'est tortueux.
Le Fukov parcoure à vive allure toute cette côte qu'il avit gagné
dans la douleur, mille après mille 5mùois plus tôt. L'isolotto
gallinara, Finale Ligure, Bordighera... On traverse toutes les
stations de la Riviera Ligure. a force, on devient des pros de la
conduite avec remorque. On se tape des petites rues en zig-zags, des
violents montées en pleine ville. A chaque fois, ca passe limite,
mais ca passe toujours. Tout compte fait, je suis sûr qu'on pourrait
passer partout avec notre convoi exceptionnel. On finit en beauté
par la traversée interminable de Ventimille, pleine d'embouteillages
(sans compter ceux qu'on laisse derrière nous). Puis l'autoroute
et... la France. Il fait nuit et le paysage est couvert de neige. ca
y'est, on a réussi à ramener le fukov en france. Encore une petite
ligne droite et la mission FDBM sera accomplie.... Aux alentourts de
Draguignan, près d'un petit hameau de nom de Pérégrinages,
évènement important: On passe les 300 000 km du camion!!! pause .
baptème a la bière, photos puis c'est reparti; Notre équipage a
fière allure: un vieux bateau amoché monté sur roues, un camion à
la carosserie burinée par les milliers de km accomplis, trois
zombies qui roulent depuis des jours et des jours, dans une espèce
de transe, et un chat surexcité qui se demande ce qui lui arrive.
... C'est cet équipage loufoque qui vient se garer devant la porte
du 3 rue des oliviers, à 4h du mat, sans un bruit. LM'étape 3 du
plan fuky back home a réussi!!! on peut se coucher heureux. Et sans
tarder.
vendredi 25 fevrier La dernière étape du plan se
déroule comme sur des roulettes: l'installation du Fuky dans le
jardin. Aidé par qulques bras amis pmassant par là, on fait tout
simplement glisser le Fukov en arrière en graiisant bien la
remorque. le plan est apparemment bien conçu, on y arrive sans
effort et rapidement. Le Fukov est ARRIVE! Pour de bon. Il ne craint
plus rien ici. incroyable! tout s'est déroulé sans problème. On
rend même la remorque en avance!! Le voyage a été long et parfois
délicat, mais au final, ce n'était pas la mer à boire. Ramener un
Fukov par la route est décidément un sport bien plus reposant que
la navigation en mer, c'est sans équivoque.
mardi 1er mars je
suis de retour a lattes, en France, a la civilisation et sur la
terre, depuis quelques jours. Ne vous inquiétez pas, vous aller
bientot avoir des nouvelles du Fukov , de son periple pour revenir
par la route et de son avenir. L'histoire ne s'arrete pas la en
queeue de poisson. Il faut au moins que le Fukov rejoingne le Lez
pour que lq boucle soit bouclée!... En attendant, je vous attend
toujours sur le forum.
FEVRIER 2005
Vendredi 26 fevrier Ca y'est, le Fukov est arrivé à Lattes, cette nuit à 4
h du mat. Apparemment, il n'a pas trop souffert du trajet. Avec
l'aide d'astucieux système, on l'a descendu cet après midi de la
remorque pour l'installer... Dans le jardin de la maison familiale!!A
Lattes!!!
mercredi 24 fevrier
Ce soir, nous sommes a Genes.
Bien au chaud dans l'apartement de la famile Bellelli (Sofia de la
Fleur). Notre arrivee a été surprise: Nous avions bien prévenu
Féderico mais celui ci n'ayant pas fait passer le message, ca a été
òa grosse surprise pour les autres habitants de la maison.
Aujourd'hui journée sur la route de 10h à 9h30 du soir. Pluie tout
le long, neige. On se croirait en Scandinavie presque. Fukov Bloqué
dans la neige, oublié de mettre les chaines (expedition!!!), puis
finalement errance dans les voies rapides de Genes avant de trouver
ou se garer (convoi de 11m de long!!) pres de chez les belleli. Plus
la prochaine fois.
vendredi 18 fevrier
Aujourd'hui, c'est le
bonheur. Allez savoir pourquoi....Pleins de petites choses
insignifiantes qui, au bout du fil forment un belle journée apres
laquelle on se couche content et plein de vie. Deja, il fait super
beau. Apres plusieurs jours sous la pluie et dans le froid, ca m'a
fait un choc de me reveiller sous un ciel bleu. a midi, j'ai regardé
le thermometre dans la cabine. 19°C!!! j'avais du mal a y croire,
sachant qu'en general, ca oscille entre 6°C et 13°C au max en plein
midi. sous ce soleil, Procida etait une fois de plus magnifique. Une
ile sur laquelle on aimerais vivre. Et ma foi, je vais etre un peu
triste de la quitter juste au moment ou je commence a la connaitre un
peu. car je repars demain! apparemment, tout s'errange comme il faut
pour la remorque, et Flo devrait arriver dimanche avec un pote, en
camion suivi par la remorque. En fait, c'est de savoir que je vais
reprendre la mer qui me rend tout sautillant ce soir!... Et comme par
hasard ( il n'y a pas de hasard, c'est encore un coup de la Bonne
Mere, pas de doute!), le vent devrait etre juste comme il faut:
D'Ouest pas trop fort. Alors que depuis mon arrivée ici, il a été
d'Est et du Nord perpetuellement. La traversee pour rejoindre Bahia,
sur le continent va etre un peu acrobatique. Bateau en mauvais
etat,pas de liaisopn coque pont sur tribord, voiles en sales etat et
il ne me reste qu'un foc. Et surtout, pas de moteur pour manoeuvrer
dans ce Golfe ultra fréquenté. Mais bon. Rien a foutre tant que je
navigue. Ca sera meme encore mieux a la voile. Donc demain: Adios
procida qui m'a gentiment hebergé trois semaines! Theoriquement, car
les voies d'Eole sont impénetrables. Ne l'oublions pas. Pour tous
ceux qui sont a tere: j'espere vous voir bientot.
Jeudi 17 fevrier
je suis allé a Napoli hier. histoire de voir encore une fois cette
ville folle. Mon diagnostic est bien vérifié: Cette ville souffre
d'une folie chronique: hypertension, schizophrenie et toutes les
psychoses du monde. mais elle s'en sort tres bien en vivant dans son
monde etonnant!.... Moi, je me suis baladé au hasard des rues toutes
l'aprem, malgré la pluie qui heureusement était moins forte que le
matin. Et aujourd'hui, comme le soleil montrait timidement le bout de
son nez, j'ai fait une belle balade dans l'ile. la visibilité ètait
bonne et on peut voir Capri et les autres iles du Golfe sans
probleme. On voit aussi la massive silhouette du Vesuve auréolée
d'un bonnet de neige persistant. Tout ca, avec au premier plan, les
agaves, la terre rouge, la mer qui se fracasse sur les rochers
noiratres... et les milliers de citronniers. Quand je me leve assez
tot, je vais faire un petit tour dans l'ile et je cueille deux trois
oranges ou mandarines pour faire un jux au petit dej. C'est pas le
paradis ca?
mercredi 16 fevrier
matinée pourrie. Sous la
pluie qui tombe a grosse goutte. figurez vous qu'hier il a
.....neigé!!!!!! de la neige sur le pont du fuky! vous y croyez!
Mais a part ca, depuis le debut de la semaine, c'est froid, pluie et
humidité. j'en ai un peu marre. Surtout que le fukov n'est vraiment
plus etanche depuis son accident. Il prend l'eau comme une eponge et
je passe ma vie à ecoper. J'ai abandonné l'idée de m'assoire sur
des coussins secs... Pour suivre le temps qu'il fait la ou est le
fukov: http://www.ischiaonline.it/page.php?pag=WCAS03&sez=WEBCAM
Fuky est juste deriere l'ile qu'on voit au second plan (pas le
troisieme)
lundi 14 fevrier
Le fukov est toujours a sa place
dans le port de Chiaiolella. il va commencer a bientot trouver le
temps long, et moi a l'interieur de meme. Il pleut depuis hier et
cette nuit, j'ai eu le droit a un bon force 9 qui se dechainait hors
du port et qui soulevait des petits tourbillons entre les petits
pontons. Ca soufflait sec dans les haubans. heureusement, j'ai
constitué un solide amarrage renvoyé au mat pour remplacer la bitte
avant arrachée. Ainsi je peux dormir sur mes deux oreilles. le vent
ne me fait pas peur tant que je suis sur Fuky. Par contre, la pluie
qui s'insinue par les moindres interstices est un désagrèment bien
pire. si vous avez suivi un peu les dernières nouvelles du fukov,
vous devez savoir que le bordé superieur tribord, au niveau de la
liaison coque pont a été complètement arraché. L'eau peut donc
rentrer par là comme dans dans un moulin (a eau of course). J'avais
colmaté ca preventivement en prévision de pluie a venir, avec du
gros scotch costaud... mais que faire contre l'insidieux element
liquide??... J'avais pris le temps de tout faire secher au moins a
peu près, et voila qu'en une nuit de pluie, l'interieur ressemble a
nouveau a un squatt plus qu'humide. Ca me rappelle des souvenirs
glauques, lorsque j'etais a Genes, pendant 3 semaines sous la pluie.
Du coup, je vis comme une bete sauvage: je suis crasseux comme un
putois, je me contrefiche de l'aspect de mes habits tant qu'ils sont
pas trop humides. Je lis les livres dont les pages ne sont ni
pourries ni collées par l'humidité. S'il y a un coin trempé, je
fous un tissu par dessus et basta... Puisque je rentre bientot a
Lattes, je pourrais nettoyer tout ca correctement une fois la bas.
dimanche 13 fevrier
Je vais vous raconter une hisoire
complètement folle. C'est l'histoire d'un moteur qui s'appelait
Marin-marie. Marin-Marie c'est le patronyme d'un grand marin breton
du debut de ce Siécle. Sur Arielle et Winibelle, le premier à
moteur, et le second à voile, il a accompli des tas de choses
extraordinaires, plusieurs grandes premières qu'il n'a pu reussir
que grace a sa tenacité et sa solidité. Citons entre autre
l'invention du regulateur d'allure, la première traversée de
l'Atlantique seul au moteur (exploit inégalé depuis a ma
connaissance).... ce moteur donc s'appelait Marin-Marie depuis q'il
avait démontré une fiabilité impressionnante au long cours.
...Mais un jour sombre entre tous, Eole vint a se dechainer sur
l'esquif qui acueillait Marin-Marie. On ne sait pour quelles raisons,
Eole et son compere Neptune avaient la rage ce soir là et ils
envoyèrent valser la frèle embarcation sur laquelle Marin-Marie
avait installé ses pénates. Ce fut un dechainement d'une violence
rare, et le rafiot pris le rocher et l'eau pendant des heures,
semblant plus d'une fois pret a sombrer. Marin-Marie lui, suspendu
au-dessus de cette onde bouillonante et pleine de rage ne tint pas
longtemps. Une vague plus forte que les autres l'envoya cogner
brutalement contre un quai de beton sur lequel il rebondi plusieurs
fois jusqu'a ce que l'epaisse armature qui le reliait au rafiot
finisse par ceder. Et Marin-Marie sombra, ayant a peine le temps de
commencer une prière au Dieu du Gazoil. Un mois passa. Son
propriétaire vint recuperer le rafiot. Puis deux semaines passèrent
encore jusqu'a ce qu'il se decide a aller voir la depouille de Marin-
Marie. Malgré sa robustesse legendaire, 6 semaines passées dans
l'eau salée, ainsi que de nombreux chocs violents, avait assurement
tué la moindre etincelle de vie dans ce brave moteur. Son
propriétaire, en reconnaissance des services rendus autrefois par MM
ne pouvait se resoudre a le laisser là. Il le tira donc de sa vase a
coup de grappin bien placés. Puis il le mit en morceaux, lui fiit
faire moultes bains en divers liquides: eau douce, alcool, essence,
huile. Tout fut lavé séché, desalé, rincé. Mais c'était un
baroud d'honneur, un chant du cygne. Car comment le système
electrique aurait il pu resister à la corosion, et le cylindre, et
les segments.... beaucoup de pièces s'etaient rompues sous la
violence du choc. Puis apres deux jours de labeur, vient la grande
heure. L'allumage avait été testé comme positif, l'etincelle
repondait apparemment bien. la nourrice fut branché, le pompage
enclenché et doucement doucement le lanceur tenta plusieurs fois de
titiller MM pour le faire revenir a la vie. C'était peine perdue....
... Jusqu'a ce que... Pof pof pof!!! et puis encore pof teuf teuf
teuf..... Et enfin TACTACTACTACTACTACTAC. Il avait démaré! il avait
tourné!!!! apres plus d'un mois dans l'eau! O grand Marin-Marie! tu
es un grand Marin et la Bonne Mére veille sur toi. Tu es le plus
solide du monde! tu as tout dépassé, meme les espérances que je
n'avais pas. ... Manque de bol, il s'est arreté aussi sec car le
volant mal serré s'est mis a tout detruire autour de lui. Rien a
battre. Peut etre pourrais-je le faire remarcher pour de bon un jour,
peut etre pas. L'important c'est la demonstration eclatante que m'a
faite MM de sa grandeur!.... Et aussi la preuve qu'uil faut toujours
essayer meme lorsqu'il n'y a aucun espoir. Les dieux favorisent la
tenacité. C'est une belle histoire, non? 100% veridique. Vous pouvez
sans risque la repercuter autour de vous, tout est vrai!!
samedi 12 fevrier
J'ai trouvé une remorque!!! yes! si tout se passe
bien, je raméne le Fukov a lattes vers le 26-27 fevrier. Florent va
venir avec le camion depuis Lattes tractant une remorque et nous
chargerons le Fukov sur la remorque avant de rentrer tranquillement
pour un ultime voyage du Fukov a travers les terres, en particulier
les paysages sublimes de la Toscane, je pense que le Fukov
apprecieras de voir un peu de nouveau horizons, a coup sur moins
plats que n'importe quel plan d'eau. Apres de longues recherches sur
Internet et milles coup de fil de ma mère, on a trouvé le meilleur
endroit pour louer une remorque: c'est le plus près et celui que je
connaissais dejà pour leur avoir loué la remotrque pour la mise a
l'eau.... On part tres loin chercher ce qu'on desire, on furette tous
horizons et c'est finalement sous son nez qu'on trouve la solution
idéale... Voila une belle parabole ma foi. Aujourd'hui, bonne
journée. les napolitamericains de l'autre WE sont revenus dans leur
petite maison de Procida. Dejeuner diner et soirée avec eux. Ils
sont vraiment sympas. Et puis il y a un feu chez eux!!!!! et il fait
sec!
vendredi 11 fevrier
mardi 8 fevrier Aujourd'hui,
c'était mardi gras. Au debut je n'y avais pas specialement pensé.
Mais ces italiens sont tellement a fond de religion et de traditions
que le moindre petit evenement ne peut pas se louper. Les boutiques
sont fernées, il y a des processions de vieilles dans la rue, des
enfants deguisés partout dans les rues (pourtant, Procida n'est pas
une grande ile). J'etais aler passer la soirée a Naples, histoire de
changer d'air. En revenant, vers 11h et demi du soir, apres une heure
de ferry ( 4 euros 30c, c'est plutot honnete), je suis tombé sur un
spectacle hallucinant: une rave sur la place centrale de Procida.
Habituellement, Procida est une petite ile tranquille, il doit y
avoir quelques milliers d'habitants. C'est plein de petites maisons
colorées dispersées le long de la route principale et au milieu des
citronniers et des orangers pleins de fruits. Les rues sont
relativement calmes, et on croise surtout des vieux qui font leurs
courses. Mais là..... ...C'était la folie. La place était remplie
de jeunes de tous ages, debout sur la fontaine, au milieu du
rond-point, envahissant toutes les rues alentours en se tremoussant.
Un gros camion diffusait de la techno et tout ce petit monde, une
bonne partie étant deguisée, bougeait en cadence en balancant de la
mousse a raser sur les passants. On se serait cru à un Festival de
musique electronique. Hallucinant! Meme en reve, je n'aurait pu
imaginer Procida comme ca.
samedi 5 fevrier
Journèe fort
sympathique. Après un peu de rangement, j'ai croisé 4 gentils
inconnus qui m'ont invité a manger: Ils louent une petite baraque
dans les hauteurs de procuida pour s'echapper de Naples le WE. Ils
sont jeunes et charmants. Je m'entends tres bien avec eux et on se
revoit demain pour le petit dej. Ca fait plaisir de rencontrer des
gens comme ca. le plus spontanément du monde. Encore un signe... Si
je n'avait pas èté bloqué ici, en avarie, je n'aurais pas eu cette
rencontre sympathique.... Bises a tous ceux qui lisent ca et merci
des petits mots sur le Forum: Ca fait tres plaisir.
vendredi 4 fevrier
J'ai quasiment fait secher toutes les affaires
aujourd'hui. Qu'il est bon de dormir dans un duvet a peu pres sec sur
des coussins peu humides! Mais il fait toujours aussi froid. J'ai
sauvè une partie de la bouffe. les seules choses qui ont rèsisté,
c'est les boites de conserves et ce qui se ferme avec un couvercle
vissé: meme lavè, ca ne donne pas envie: de la rouille et de la
boue noire restent toujours accrochées de partout...
jeudi 3 fevrier
je crois que c'est sans appel: fukov ne naviguera plus
sur la mer.Il flotte encore, mais il ne vogue plus. Avec le beau site
aue je lui ai fait, c'est bien dommage! J'espere que j'aurais
l'occasion de faire de nouveau periples, fluviaux ce coup ci, et qui
seront a coup sur aventureux sur ce bon vieux fuky, une fois qu'il
sera rentré a Lattes. Mon problème maintenant, c'est de trouver une
remorque pour le ramener: car meme endommagè, il est hors de
question d'abandonner ce compagnon qui m'a menè si loin et si
vaillament sans regarder la dureté de l'effort (Surtout pour lui: un
vieux!). j'ai encore passé la journée a patauger dans la substance
noiratre immonde qui est de partout dans fuky. C'est long de tout
nettoyer et de tenter de sauver ce qui peut l'Etre. Par contre, le
moral est au beau fixe. la vie est belle, et ce n'est pas cette
deception materielle qui va lui enlever sa beauté.
Mercredi 2 fevrier
Constatè de nouveaux dègats: gel-coat arrachè sur
plusieurs dizaines de cm sous la flotaison, flan tribord explosé, il
y a un espace de 2 cm entre coque et pont. Bitte arrachée, davier
tordu, cadène tribord arrachéet ayant arrachè la coque sur 30 cm,
passavent brisé dans toute sa largeur,... Fini les reves de
Stromboli, de Sicile, de Sardaigne et Cie: C'est con! Maintenant, il
s'agit de ramener le Fukov a lattes. J'ai changé d'endroit dans le
port ( a la voile)pour me mettre sur un quqi ou je vais pouvoir tout
decharger et tout nettoyer. C'est un travail de tres longue haleine.
PS: il fait tellement froid que j'ai fait un feu dans le fukov!! au
point de crase ou il est ca ne peut pas etre pire. Et puis je prefere
l'odeur de suie a celle de pourriture exacerbée qui rode depuis deux
jours.
Mardi 1er fevrier
Arrivé a Chiaiolella damns la nuit,
vers 19h 30. Le voyage s'est bien passè, meme parfaitement, plein de
bonnes vibrations. J'ai enchainé sans problème le bus, les trains,
le tram, le ferry et enfin le bus a nouveau pour atteindre la petite
ile de Procida ou j'ai laissè le Fukov: Il va sans dire que j'ai
fait plus d'une prière a la Bonne Mère pour retrouver le fuky a sa
place et en etat si possible. Elle m'a surement entendu, mais pas
vraiment comme je l'aurais souhaité, elle a du se dire qu'une petite
epreuve à surmonter ne me ferais pas de mal. Resultat: en arrivant,
j'ai bien retrouvé le Fukov. Il etait a quai, ce qui m'a evité
d'aller a la nage le rejoindre. Mais dans quel état!!! le moteur
arraché de meme que la chaise de fixation. Un hauban arraché, des
lacèrations sur la coque... a l'interieur, ce n'etait pas mieux:
tout était sens dessus dessous, comme s'il avait subi de gros chocs.
Et surtout l'interieur ètait plein d'une trentaine de cm d'eau:
D'eau, que dis-je! D'une boue noiratre et odorante, pire que
deguelasse. la plupart des affaires (et materiel de navigation) etant
dans les coffres , en gros tout est fichu... Machinalement, je me
suis mis a ecoper pendant plus d'une heure, a sauver ce qui pouvait
l'etre... Rude découverte! Je n'ai ce pendant pas été desesperé
une seule seconde: Ce qui arrive est ineluctable, il faut faire avec.
Au contraire, je me suis dit que c'etait une bonne epreuve pour
tester la solidité de mon amour pour la mer.
Conclusion, des la premiere demi heure je me suis juré d'avoir au plus vite un autre bateau plus costaud.
Apres une etape a Aix et a Marseille un peu prolongée
JANVIER 2005
Samedi 29 janvier
étape à Aix. arrivée prévue à napoli mardi 1 à 14h . prions pour que le fukov soit toujours là et en état....
mercredi 26 janvier
Départ de Lattes prévu le vendredi 28 janvier
mardi 25 janvier
Mise en ligne du site réalisé au cours de la semaine précédente. Toutes les rubriques ne sont pas encore terminées, mais ça va venir.
Le Point à midi: le Fukov est au Port de Chiaolella, île de Procida, Golfo di Napoli; Antoine est à Lattes, Hérault
DECEMBRE
Lundi 20 décembre
On va mouiller dans l'avant port a Chiaiolella, sur une chaîne qui coure sur le fond. Après rangement général ,du bateau, Flo et Antoine abandonnent le fukov pour un mois: On rentre à Montpellier en train pour la période des fêtes.
Moi, je prévois de revenir vers le 20 janvier.
Dimanche 19 décembre
Port de Capri → Chiaioella (Procida)
Samedi 18 décembre
Port de capri
Vendredi 17 décembre
Napoli → Port de l'isola di Capri; ≈ 15M
Jeudi 16 décembre
Port de??? → Mouillage au pied du Castel del' Uovo (Napoli); ≈ 0.5M
Mercredi 15 décembre
Chiaiolella → Baia → Napoli ( Port de XXX
Mardi 14 décembre
Procida, Port de Chiaiolella
Lundi 13décembre
Port de Ponza → Isola di Procida ( De nuit) ; ≈ 50M
Dimanche 12 décembre
Port de Ponza
Samedi 11 décembre
Port de Ponza ( 40°N53,84' / 12°E57,96' )
Vendredi 10 décembre
Port d'Anzio → Anzio → Isola di Ponza (de nuit); ≈ 40M
Jeudi 9 décembre
Port d'Anzio
Mercredi 8 décembre
Port d'Anzio (41°N26,62' / 12°E38,38')
Mardi 7 décembre
Canal dei Pescatori → Port d'Anzio ; ≈ 25M
Lundi 6 décembre
Bocce del Fiume → Ostia (Porto di Roma) → Canal dei Pescatori; ≈ 6M
Dimanche 5 décembre
Embouchure du Tibre (Bocce del Fiume), rive gauche
Samedi 4 décembre
Roma → Embouchure du Fiume Tevere (Ostia) ≈ 30 km
Vendredi 3 décembre
Roma (Ponton sur la berge du quartier Travestère)
Jeudi 2 décembre
Roma (Ponton sur la berge du quartier Travestère)
Mercredi 1er décembre
Fiumicino → Roma (Isola Tiberina); ≈ 30km
NOVEMBRE
Mardi 30 novembre
Porto-Ercole → Fiumicino ; ≈ 58M
Lundi 29 novembre
Port de Porto Ercole
Dimanche 28 novembre
Isola del Giglio → Porto Ercole; ≈15M
Samedi 27 novembre
Au port de Giglio (42°N21,65' / 10°E55,22')
Vendredi 26 novembre
Isola di Montecristo → Isola del Giglio; ≈ 25M
Jeudi 25 novembre
Bastia (Vieux-Port) → Isola di Montecristo; ≈ 45M
Mercredi 24 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Mardi 23 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Lundi 22 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Dimanche 21 novembre
Bastia (Vieux-Port) → Erbalunga → Bastia ; ≈10M
Samedi 20 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Vendredi 19 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Jeudi 18 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Mercredi 17 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Mardi 16 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Lundi 15 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Dimanche 14 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Samedi 13 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Vendredi 12 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Jeudi 11 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Mercredi 10 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Mardi 9 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Lundi 8 novembre
Bastia (Vieux-Port)
Dimanche 7 novembre
Port de Capraia → Bastia; ≈ 25M
Samedi 6 novembre
Mouillage → Isola Capraia; ≈ 2M
Vendredi 5 novembre
Bastia (Vieux-Port) → Isola Capraia ; ≈ 25 M au NE (Mouillage dans une crique �troite)
Jeudi 4 novembre
Port de Maccinagio → Bastia (Vieux port); ≈ 15 M
Mercredi 3 novembre
→ arrivée en Corse à Maccinagio
Mardi 2 novembre
Rappallo → Cap sur la corse au 171° ; ≈ 85 M
Lundi 1er novembre
Rappallo
OCTOBRE
Dimanche 31 octobre
Genova → Rappallo (A quai au débouché du fleuve) ; ≈20M
Samedi 30 octobre
Genova
Vendredi 29 octobre
Genova
Jeudi 28 octobre
Genova
Mercredi 27 octobre
Genova
Mardi 26 octobre
Genova
Lundi 25 octobre
Genova
Dimanche 24 octobre
Genova
Samedi 23 octobre
Genova
Vendredi 22 octobre
Rappallo → Genova, au ponton (tout au fond du port); ≈ 17 M
Jeudi 21 octobre
Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto
Mercredi 20 octobre
Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto
Mardi 19 octobre
Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto
Lundi 18 octobre
Rappallo, porto publico, au ponton du conzorzione nautica da diporto
Dimanche 17 octobre
Camogli → Portofino →Rappallo (A quai au débouché du fleuve); ≈ 14M
Samedi 16 octobre
Camogli
Vendredi 15 octobre
Genova → Camogli ( port de pêche, à couple d'un autre bateau)
Jeudi 14 octobre
Finale Ligure → Genova (Port de plaisance, ponton d'un club nautique); ≈ 25M?
Mercredi 13 octobre
Port de Finale Ligure
Mardi 12 octobre
Port de Finale Ligure
Lundi 11 octobre
Isolotto-Gallinara → Port de Finale Ligure ≈ 10M
Dimanche 10 octobre
Micro-port de l'isolotto Gallinara
Samedi octobre 9
Bordighera → Isolotto Gallinara (face à Albenga); ≈ 30 M
Vendredi 8 octobre
Menton → Port de Bordighera ; ≈ 8 M
Jeudi 7 octobre
Monaco → Menton (Au mouillage devant le Bastion)
Mercredi 6 octobre
Plage Mala → Monaco (port de Fonvielle)
Mardi 5 octobre
Mouillage plage Mala
Lundi 4 octobre
Mouillage plage Mala
Dimanche 3 octobre
Mouillage plage Mala
Samedi 2 octobre
Mouillage plage Mala
Vendredi 1er octobre
Mouillage plage Mala
Jeudi 30 septembre
Mouillage plage Mala
Mercredi 29 septembre
Plage Pissarelles → Plage Mala (Cap d'Ail) ≈ 0,1M
Mardi 28 septembre
Nice → Mouillage devant la plage Pissarelles (Cap d'Ail) ≈ 10M?
Lundi 27 septembre
Anse de l'argent faux → Nice (Mouillage devant une falaise); ≈ 15M?
Dimanche26 septembre
Ile Ste-Marguerite → Cannes → Anse de l'argent faux (Cap d'Antibes); ≈ 8 M
Samedi 25 septembre
Ste-Maxime → St-Raphaêl → Ile de Ste-Marguerite (Iles de Lerins) ; ≈30M
Vendredi 24 septembre
Port de Ste Maxime
Jeudi 23 septembre
Mouillage → Port de Ste-Maxime (Ponton de l'association des plaisanciers)
Mercredi 22 septembre
Mouillage devant le port de Ste-Maxime
Mardi 21 septembre
Brégançon → Ste-Maxime (mouillage devant le Port) ; ≈25M?
Lundi 20 septembre
Mouillage devant le Fort de Brégançon
Dimanche 19 septembre
Port du Niel → Fort de Brégançon ; ≈15M
Samedi 18 septembre
Grande darse de La Ciotat → Port du Niel (43°N02,10 '/ 6°E07,75') , Extremité de la presqu'île de Giens ; ≈ 30M?
Vendredi 17 septembre
Dans la darse
Jeudi 16 septembre
Dans la darse
Mercredi 15 septembre
Mouillage devant le Casino → Grande darse
Mardi 14 septembre
Mouillage devant le Casino
Lundi 13 septembre
Mouillage du Casino
Dimanche 12 septembre
A quai dans la darse → Mouillage du casino
Samedi 11 septembre
Mouillage du Casino → Grande darse du chantier naval de la Ciotat (à quai)
Vendredi 10 septembre
Mouillage devant le Casino
Jeudi 9 septembre
Mouillage devant le Casino
Mercredi 8 septembre
Mouillage devant le Casino
Mardi 7 septembre
Port-Vieux de la Ciotat
Lundi 6 septembre
Mouillage devant le Casino → Côte → Port nouveau
Dimanche 5 septembre
Mouillage devant le Casino
Samedi 4 septembre
Mouillage devant le Casino
Vendredi 3 septembre
Mouillage devant le Casino
Jeudi 2 septembre
Mouillage devant le Casino
Mercredi 1er septembre
Port Nouveau → mouillage devant le Casino de la Ciotat
Mardi 31
Mouillage → Port nouveau de la Ciotat
Lundi 30
Port du Frioul → Ile Maire → La Ciotat (au mouillage devant la darse)
Dimanche 29
Calanque XXX → Port du Frioul
Samedi 28
Vieux-Port → Port du Frioul → Calanque ????
Vendredi 27
Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 26
Marseille (Vieux-Port)
Mercredi 25
Marseille (Vieux-Port)
Mardi 24
Marseille (Vieux-Port)
Lundi 23 août
Marseille (Vieux-Port)
Dimanche 22 août
Friouil , Calqnque machin → Marseille (Vieux-Port)
Samedi 21 août
Marseille (Vieux-Port) → Frioul, Calanque ???
Vendredi 20 août
Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 19 aoûtJ1.liz
Marseille (Vieux-Port)
Mercredi 18 août
Marseille (Vieux-Port)
Mardi 17 août
Marseille (Vieux-Port)
Lundi 16 août
Marseille (Vieux-Port)
Dimanche 15 août
Marseille (Vieux-Port)
Samedi 14 août
Malmousque → Vieux-Port
Vendredi 13 août
Malmousque
Jeudi 12 août
Malmousque
Mercredi 11 août
Malmousque
Mardi 10 août
Malmousque
Lundi 9 août
Malmousque
Dimanche 8 août
Calanque ????? → Marseille (Malmousque) ; ≈ 4 M
Samedi 7 août
Marseille (Vieux-Port)→ Ile Nord du Frioul, Calanque ; ≈ 4 M
Vendredi 6 août
Marseille (Vieux-Port)
Jeudi 5 août
Marseille (Vieux-Port)→ Frioul Calanque → Vieux-Port
Mercredi 4 août
Marseille (Vieux-Port)
Mardi 3 août
Marseille (Vieux-Port)
Lundi 2 août:
Port du Frioul → Marseille (Vieux-Port) ; ≈ 4 M
Dimanche 1er août:
Anse du Verdon → Port du Frioul ; ≈15 M
Peu de vent. On commence à la voile. On longe la côte bleue. On fait un tour de la Grande Mona. Moteur. Arrivée sur Marseille: on longe tout le port de Commerce Puis le vent se lève du Sud. On passe le Vieux Port .On louvoie entre la digne des catalans et le rivage. Tentative avortée de contourner l'île de Malmousque. Puis retour sur le Château d'If (un ferruy nous frôle!) et le port du Frioul. Manu qui n'a jamais vu Marseille, même depuis la terre est enthousiasmée par la beauté de la rade. Nuit dans le port de plaisance où on s'est calé au hasard en faisant mine de rien. Le bateau voisin: une femme et ses 3 gamins est très sympathique. Manu manque de se faire démonter par un quidam qui l'a vu emprunter (1minute maxi) un adaptateur électrique pour voir si notre installation �éectrique fonctionnait.
Samedi 31 juillet
Port St-Louis du Rhône → Anse du Verdon (Cap Couronne); ≈ 15 M
Longue préparation pour prendre la mer pour la première fois: il faut trouver la place pour chaque chose et bien préparer les manoeuvres et les voiles. Port = 10 euros! A l'entrée dans le Golfe de Fos, vers 4h de l'après-midi, on hisse les voiles. Emotion. Essais de voilure, de compas, de prise de ris. Dans la nuit, on achève la traversée du Golfe de Fos. On se cale dans l'Anse du Verdon au pied du phare du Cap Couronne, mouillés sur une bouée des 300m. Repas au son des feux de la plage. Première nuit en mer!
Vendredi 30 juillet:
Ecluse de St-Gilles → Port-St-louis du Rhône; ≈ 35km
Passage de l'écluse vers 9h1/2 du mat. Elle est énorme. On n'a pas la vignette de navigation fluviale mais l'éclusier nous laisse passer. De l'autre côté, le Petit Rhône, qu'on remonte jusqu'à 2km en amont d'Arles. C'est très sauvage, la végétation des berges est touffue. Jonction avec le Grand Rhône, qu'on se met à descendre. Arrêt essence à Arles. Chaleur étouffante. Bières dans un bar climatisé où on s'en fait offrir en sus. Première traversée d'une ville en Fukov. Le Rhône s'élargit de plus en plus, il n'y a pas de courant. C'est l'Amazone, pas de doute! On ne croise personne. Puis le clapot arrive, l'air du large se fait sentir: la mer n'est pas loin. Le chat vomit. Quelques km avant l'estuaire impraticable, on prend l'écluse de Port-St-louis sur la rive gauche. En attendant l'ouverture pour le prochain bateau (il est 20h), on s'échoue un coup et on remâte. Passage d'écluse en pleine nuit: impressionnant! Accostage à un ponton du port de plaisance. Rencontre immédiate d'un couple de jeunes allemands sur leur superbe bateau acier de 12 m. Soirée heureuse à bord de "big blue iti" jusqu'à 4h du mat!
Jeudi 29 juillet:
Lattes, Fukovland (Bords du lez)→ Ecluse de St-Gilles ; ≈ 25km
L'équipage se compose de Manu Duplan, Antoine Soum et le chat.
Départ vers 15h. Descente du Lez sur 2km. Adieu bis aux 4 canaux. Canal du Rhône à Sète jusqu'à l'écluse de St-Gilles. On traverse les étangs plats. Passage des portes du Vidourle avec un fort courant traversier. Croisement d'une barge de dragage qui obstrue presque le canal. A la tombée du jour on se prend la berge par inattention; pas de dégâts heureusement, la berge est de terre molle. Amarrage à un môle de béton sur babord à 50 m avant la porte de l'écluse.
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